À cette occasion, un appel a été lancé aux Chiliens et aux étrangers, en particulier aux indécis, pour qu’ils votent dans ce sens le 4 septembre.
On ne choisit pas où l’on naît, mais on choisit où l’on vit
Mercredi 31 aout 2022 ((rezonodwes.com))–Les associations de migrants au Chili se sont prononcées mardi en faveur du rejet du referendum constitutionnel, après avoir rencontré lundi des représentants de la Casa Ciudadana por el Rechazo (Maison des citoyens pour le rejet).
À cette occasion, la diffusion de la vidéo « MigrantesXelRechazo » a été lancée, où certains expliquent les raisons pour lesquelles ils ne soutiennent pas le texte constitutionnel, en utilisant la situation au Venezuela comme exemple.
Lucy Depablos, porte-parole de l’initiative et représentante du Réseau d’intégration des migrants, a appelé les Chiliens et les étrangers, en particulier les indécis, à voter pour le rejet. Ont participé à la réunion les associations Cubanos Libres en Chile (OSC), Proyecto Tepui (ONG), Red de Integración Migrante (OSC), Movimiento MIRA et Agrupación Migrantes por el Rechazo.
« Je sais ce que signifient de nouvelles opportunités, le Chili me les a données. Aujourd’hui, nous sommes convaincus que Rejet est le choix idéal pour ce 4 septembre. C’est une nouvelle occasion d’avoir une bonne Constitution, une occasion que nous n’avons malheureusement pas eue en tant que Vénézuéliens. Pour les étrangers qui viennent au Chili pour contribuer et apporter leur contribution, ce texte ne nous représente pas, c’est pourquoi je le rejette », a avancé l’activiste.
Le porte-parole de la Casa Ciudadana por el Rechazo, Claudio Salinas, a déclaré que « nous sommes très heureux, car de jour en jour Rechazo (rejet) devient plus transversal. Aujourd’hui, nous avons reçu dans la maison de tous les Chiliens les différentes associations de migrants qui sont légalement dans notre pays et qui veulent rendre transparente leur position sur le plébiscite de sortie. Ils sont en faveur du rejet car ils savent et sont conscients de ce qui arrive aux pays lorsque les valeurs de la démocratie sont violées. On ne choisit pas où l’on naît, mais on choisit où l’on vit. »
