Chili – Constitution – Referendum | Plus de deux mille médecins appellent à voter « Non » : la proposition « ne va pas dans la bonne direction »

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« Nous sommes préoccupés par le fait que la nouvelle Constitution proposée ne va pas dans la bonne direction ; au contraire, elle génère des incertitudes quant à l’impact qu’elle aura sur les gens », déclarent les médecins signataires de la lettre.

Mercredi 31 aout 2022 ((rezonodwes.com))– Un total de 2 008 médecins, issus des secteurs public et privé, ont signé une lettre appelant à voter « non » lors du plébiscite de sortie le dimanche 4 septembre.

Dans le texte, intitulé « Pour une meilleure santé, nous appelons à un vote de rejet« , ils exposent leurs préoccupations quant à ce que dit la nouvelle Constitution proposée sur cette question, et mettent en garde contre les conséquences possibles qu’elle pourrait avoir pour les gens.

« Nous sommes préoccupés par le fait que la nouvelle Constitution proposée ne va pas dans la bonne direction ; au contraire, elle génère des incertitudes quant à l’impact qu’elle aura sur les gens », déclarent les signataires.

Parmi les signataires figurent l’ancien ministre de la santé, Enrique Paris ; l’ancienne sous-secrétaire à la santé publique et directrice exécutive du CIPS-UDD, Paula Daza ; le médecin spécialiste des maladies infectieuses Carlos Cortés ; le Dr Carlos Carvajal Hafemann, conseiller régional de Colmed ; Le Dr Rafael Araos, ancien conseiller du Minsal et membre de la Commission nationale de réponse à la pandémie (CNRP) ; l’ancienne sous-secrétaire à la santé publique et membre de la CNRP, María Teresa Valenzuela ; l’ancien sénateur Fulvio Rossi ; la députée UDI Marta Bravo ; et l’ancienne ministre Karla Rubilar.

Ils ajoutent que pour atteindre l’objectif d’une couverture universelle et opportune, le secteur public doit être renforcé, « en le rendant plus efficace, en faisant progresser la synergie entre les secteurs public et privé ; l’une des forces de notre système de santé qui a été démontrée face à la pandémie ».

Selon les signataires, « malheureusement, la proposition ne garantit pas à quoi ressemblera un tel partenariat. Le rôle que les prestataires privés pourront jouer dans la fourniture de traitements dans le cadre du service public de santé est incertain. Un grand nombre des clauses que l’on a essayé d’introduire pour garantir ces actions ont été rejetées lors de la convention constitutionnelle et ne feront donc pas partie de cette nouvelle constitution.

« En effet, les membres de la convention ont supposé que le principal problème résidait dans le modèle de financement et ont opté pour une refondation qui ignore pratiquement soixante-dix ans d’expérience en matière de politiques de santé et qui n’apportera pas de réponse aux principaux défis dans ce domaine. Les modèles de financement ne figurent généralement pas dans les constitutions du monde, car ce sont les lois qui déterminent ce point », ajoutent-ils.

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