Le chancelier allemand se défend des accusations selon lesquelles il aurait facilité la fraude fiscale lorsqu’il était maire-gouverneur de Hambourg

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Dr. Josué Renaud (NERHO): « En Haiti, plus on est voleur, voyou, menteur, présumé assassin, machan’n dwòg, et mauvais gestionnaire des biens publics, dilapidateurs de fonds Petro Caribe…plus l’international (OEA, ONU, Binuh, UE…) prêt à dérouler le tapis rouge sous vos pieds. Ariel Henry, Bertho Dorcé, Michel Martelly en sont des flagrants exemples« .

Le parlement de Hambourg enquête pour savoir si Olaf Scholz, d’abord en tant que maire puis en tant que ministre des finances, a influencé l’administration fiscale pour empêcher les paiements en souffrance à la Warburg Bank.

Vendredi 19 aout 2022 ((rezonodwes.com))–Le chancelier allemand Olaf Scholz s’est défendu vendredi d’avoir facilité une fraude fiscale perpétrée par une banque de la ville-état de Hambourg lorsqu’il était maire-gouverneur devant une commission d’enquête du parlement de la ville.

La question est de savoir si Scholz, d’abord en tant que maire puis en tant que ministre des finances, a exercé une influence sur l’administration fiscale pour empêcher que des paiements en souffrance ne soient exigés de la banque Warburg.

« Je n’ai pas eu la moindre influence dans l’affaire de la Warburg Bank. Il n’y a eu aucune influence de la politique sur le processus fiscal », s’est défendu M. Scholz devant la commission du parlement régional de la ville-État de Hambourg. L’affaire Warburg s’inscrit dans le cadre du scandale des « cum ex » qui entoure les pratiques bancaires et qui consiste à créer une sorte de carrousel d’achat et de mise à profit d’actions afin de réclamer des arriérés d’impôts qui n’ont jamais été payés.

Cette pratique a entraîné des milliards de pertes pour le fisc et l’on soupçonne que Scholz, lorsqu’il était maire-gouverneur de Hambourg, a collaboré avec les banquiers Christian Olearius et Max Warburg pour empêcher que cette pratique ne fasse l’objet de poursuites appropriées.

Selon M. Scholz, ces soupçons sont fondés sur des « conjectures qui ne sont pas étayées ». Il affirme ne pas connaître les détails de l’enquête menée par l’administration fiscale sur cette affaire lorsqu’il était maire, puis ministre des finances.

Au sujet d’une conversation avec Peter Tschentscher, alors ministre des finances de Hambourg et aujourd’hui maire-gouverneur, il a déclaré qu’il ne se souvenait pas des détails de cette conversation.

Le chancelier a également souligné qu’en fin de compte, la ville de Hambourg n’avait subi aucun préjudice, puisque la Warburg avait fini par payer sa dette au fisc. Il a également rejeté les insinuations selon lesquelles il aurait pu accorder un traitement préférentiel aux Warburg et a déclaré qu’il avait toujours été convaincu que la fraude fiscale n’était pas un crime en col blanc.

M. Olearios avait affirmé que M. Scholz lui avait recommandé d’écrire une lettre à M. Tschentscher dans laquelle il affirmait que la demande de remboursement d’une dette de 47 millions d’euros n’était pas fondée.

Tschentscher a transmis la lettre aux autorités fiscales, qui ont alors renoncé à la créance de 47 millions d’euros. Scholz s’est présenté devant la commission pour la deuxième fois vendredi et il était initialement prévu que ce soit sa dernière apparition, mais les groupes parlementaires de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) et de la Gauche veulent étendre le mandat de l’enquête et interroger le chancelier une troisième fois.

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