The Tribune. Haïti | Migrants en mer: il reviendrait à la Marine haïtienne de jouer pleinement sa partition mais…

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Jeudi 4 aout 2022 ((rezonodwes.com))–Si la coalition PHTK-SDP-Fusion-MTV se maintient encore au pouvoir à ne rien produire comme résultats positifs affichés, c’est parce qu’elle n’est pas pleinement consciente de l’état de la situation dans laquelle végète le peuple haïtien, a déclaré un des consultants du journal, Dr. Josué Renaud, un fait, selon lui, »illustrant la mauvaise foi de ces dirigeants recrutés par l’international pour réduire Haiti à sa plus simple expression« . Il suffit qu’un petit groupe de citoyens se lancent dans une aventure périlleuse en haute mer à la recherche d’un mieux-être sous des cieux plus cléments, pour comprendre que tout va mal, que ce pays n’est ni dirigé ni administré, a-t-il ajouté, dans le cas des 17 haïtiens récemment morts noyés au large des Bahamas.

« Comment demander à un gouvernement illégal constituant de voyous et d’apatrides dont le seul objectif est l’application d’un plan qui lui a été confié, d’atténuer certains des problèmes urgents du peuple« , se questionne Renaud à l’analyse d’un texte de The Tribune (Bahamas) sur le flux continu de migrants haïtiens vers les côtes de Floride, Cuba, Bahamas. La fuite en masse des cerveaux du pays et ou des personnes voulant se mettre à l’abri de l’insécurité, traduit la mauvaise gouvernance d’Haiti par l’alliance dénaturée PHTK-SDP-Fusion-Inite, a conclu le dirigeant de droits humains NERHO.

Par ailleurs, Louby Georges, un activiste haïtien évoluant aux Bahamas, interrogé par The tribune, voit autrement la résolution du flux migratoire des haïtiens dans le bassin des Caraïbes. « Je pense que les garde-côtes haïtiens, si vous voulez, les marines, manquent de ressources. Ils manquent de formation, peut-être. Ils manquent de perspicacité, peut-être pour être en mesure de naviguer dans les mers du nord d’Haïti même (d’où) partent la majorité de ces flottes et navires illégaux… »

« Et donc, si nous ne nous attaquons pas à la racine du problème, alors les Bahamas, les États-Unis, les îles Turks et Caicos et les autres pays d’accueil continueront à voir ce problème. La question ne peut pas être résolue, le problème ne peut pas être résolu aux Bahamas », a-t-il poursuivi sans toutefois remettre en question la légitimité du régime en place à Port-au-Prince, sans mandat, ni mission connue et réellement définie, en vertu de la Constitution de 1987.

« iI faut mettre davantage l’accent sur certaines tentatives, certaines nouvelles stratégies à mettre en œuvre pour tenter d’atténuer certains des problèmes qui se posent en Haïti. Il faut d’abord commencer par le peuple haïtien, le gouvernement haïtien bien sûr« , a soutenu Louby Georges, également consultant au The Tribune.

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