Quelques images de la « Révolution Populaire » au Sri Lanka forçant le président à fuir le Palais, trois mois après de vives protestations pour mauvaise gestion du pays

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Le film des événements

Le 6 juin 2022, le président Rajapaksa déclare qu’il ne sera pas candidat à sa réélection mais qu’il terminera coute que coute son mandat et avec pour mission d’organiser des élections.

Le président sri-lankais Gotabaya Rajapaksa a fui samedi 9 juillet sa résidence officielle dans la capitale commerciale Colombo quelques minutes avant qu’elle ne soit investie par des milliers de manifestants, a indiqué à l’AFP une source de la défense.

Les manifestants ont exigé la démission du président pour sa gestion de la crise économique. Les manifestants ont franchi le périmètre de sécurité entourant la résidence officielle de M. Rajapaksa, dans le centre de Colombo, bien que la police ait utilisé des gaz lacrymogènes pour empêcher l’intrusion, a rapporté le quotidien sri-lankais « Ada Derana », précisant que le président avait auparavant quitté les lieux.

Un porte-parole de l’hôpital national de Colombo a déclaré aux médias qu’au moins 12 personnes ont été blessées.

Grandes manifestations à Colombo

Des milliers de personnes se sont rassemblées à Colombo samedi, la plupart venant d’autres parties de la nation insulaire, pour marquer le troisième mois de manifestations exigeant la démission de Rajapaksa pour sa gestion de la crise économique.

La violence dans le pays a pour toile de fond l’une des pires crises économiques qu’ait connues le Sri Lanka depuis son indépendance en 1948, en raison de la diminution des réserves de change et d’un lourd endettement.

La tension et le mécontentement se sont accrus sur l’île à la fin du mois de mars, lorsque les autorités ont imposé des coupures de courant de plus de 13 heures, incitant la population à descendre dans la rue pour exiger la démission du gouvernement sri-lankais.

Depuis lors, des centaines de manifestants se sont installés autour du secrétariat présidentiel à Colombo et les manifestations pacifiques autour de la nation insulaire sont devenues monnaie courante alors que les autorités tentent de conclure un accord de renflouement avec le Fonds monétaire international (FMI).

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