Lundi 23 mai 2022 ((rezonodwes.com))— Les chauffeurs de transport en commun de la zone Sud se retrouvent entre le marteau des hommes armés de Ti-Lapli/Izo et l’enclume du chef de gang de Fontamara, Chrisla.
Ces chauffeurs ont décidé lundi matin de paralyser la circulation automobile dans l’entrée sud de la capitale, dans la zone de Mariani, afin de protester contre le racket imposé par les gangs dans la plus totale indifférence des autorités.
Ils ont confié à Rezo Nodwes que les bandits armés de Chrisla auraient exigé des trasnporteurs publics un montant de 2 500 gourdes tous les samedis pour traverser “sans crainte” la Nationale #2 à hauteur du quartier de Fontamara.
De leur coté, les chefs de gang Izo et Ti-Lapli qui règnent sur Martissant, ont doublé la charge en réclamant 5 000 gourdes pour laisser passer les véhicules de transport en commun.
Cette nouvelle exigence des bandits qui tendent à décapitaliser davantage la classe moyenne, a fait le tour des réseaux sociaux sans toutefois amener les autorités de facto à prendre leur responsabilité en main.
La prolifération des gangs et l’incapacité totale de la coalition PHTK-SD-Fusion-MTV à rouvrir la route de Martissant à la circulation, ne sont pas l’effet du hazard.
Entre temps, Ariel Henry, astucieusement, cherche à mettre le cap sur un referendum-bidon interdit par la Constitution alors que le New York Times, dans un article choc et bien ficelé, a mis à nu la gestion d’Haiti par des hommes parachutés au pouvoir dans l’unique objectif de conduire le pays à sa perte.
Cette situation peut-elle encore perdurer? Y a-t-il encore des hommes et des femmes dignes de ce nom en Haïti?
