Aucun tweet d’Ariel Henry depuis qu’il a fini de célébrer ‘grandiosement’ la fête du Travail… et pour certains membres de la coalition PHTK-SDP-MTV-Fusion, jusqu’à 2 heures du mat dans un hotel luxueux de Pétion-Ville au moment où tout Port-au-Prince était plongé dans le noir et la commune de la Croix-des-Bouquets livrée aux gangs.
Lundi 2 mai 2022 ((rezonodwes.com))–Le gouvernement de la République dominicaine a envoyé plusieurs commandos de troupes spéciales dans la zone frontalière après que le gang 400 Mawozo, sous le couvert de l’impunité généralisée, a enlevé un diplomate dominicain pour lequel il réclame une rançon de 500 000 dollars, en échange de sa libération.
EL DÍA a confirmé l’envoi de soldats, d’hélicoptères et d’un avion de surveillance pour effectuer des patrouilles aériennes et terrestres aux quatre principaux points frontaliers avec Haïti.
Samedi, les « 400 Mawozo » a enlevé l’attaché agricole et commercial de l’ambassade de la République dominicaine en Haïti, Carlos Guillén Tatis, alors qu’il se rendait dans son véhicule de Port-au-Prince à Jimaní pour passer le week-end de vacances avec sa famille.
L’armée nationale dominicaine a mobilisé des soldats des « Cazadores » à Dajabón ; des « Comandos Especiales » à Jimaní ; des Cimarrones à Pedernales, des véhicules d’assaut blindés V150, des RM Tankers et des Reynosa Naval Gunships également à Jimaní.
Les « 400 Mawozo », rappelons-le, sont le même groupe de bandits qui, l’année dernière, a enlevé 17 missionnaires américains pour lesquels il a exigé une rançon de plusieurs millions de dollars. Bien que les missionnaires aient été libérés, il n’a jamais été indiqué si la rançon avait été payée, et aucune information n’a été fournie sur les opérations policières et militaires menées pour obtenir leur libération.
Une source au plus haut niveau des services de renseignement du gouvernement dominicain a confirmé à EL DÍA qu’ils ont été en contact avec le gouvernement haïtien et que celui-ci s’est montré disposé à travailler en coordination avec les autorités de facto pour retrouver le diplomate Guillén Tatis.
Les gangs contrôlent la majeure partie du territoire haïtien, sans que le gouvernement de facto ait pu les maîtriser, et le gang « 400 Mawoso » a pour territoire d’influence la zone où le diplomate dominicain a été enlevé.