par Garry Muzeau
Mercredi 17 mai 2017 ((rezonodwes.com))– Il est dit que tant vaut l’école, tant vaut la nation, tant vaut la diplomatie d’un pays, tant vaut son économie, et pourquoi ne pas ajouter tant vaut l’action gouvernementale d’un pays, tant vaut sa sante sociale et morale. Le tout pourrait se résumer à l’école, la diplomatie et l’action gouvernementale assurent le rayonnement d’un pays et la sérénité de ses citoyens. En passant en revue ces paramètres, lequel d’entre eux a atteint l’objectif qui lui a été assigné originellement ?
Que chacun réponde à cette interrogation selon sa conscience en soupesant chaque terme.
Je ne saurais me considérer diplomate, mais depuis la Philo où j’ai eu comme professeurs messieurs Jacques-Antoine Auguste, Henri-Robert Sterling et feu Jean-Rosier Descartes, entre autres, cette discipline, je veux parler de la diplomatie, m’a toujours fasciné par les perspectives qu’elle semblait offrir à un pays. C’est la raison principale qui m’a incité à m’inscrire au CEDI après mon cycle secondaire. Mon passage dans cette institution a été une expérience enrichissante. En effet, c’est sous l’influence des nouvelles connaissances reçues au CEDI et des enseignements de mes mentors de la Philo que le Garry Muzeau que voici a été modelé.
A vous tous, chers professeurs, je vous dis merci, Merci surtout d’avoir fait de moi un homme soucieux du devenir de mon pays et doté du courage pour crier haut et fort ce qui me dérange dans la gestion de mon pays.
Une pratique très pernicieuse s’est depuis quelque temps institutionnalisée dans le système politique haïtien : la prolifération d’incapables dans les couloirs du Ministère des Affaires Etrangères et des Cultes tant en Haïti qu’a l’étranger. Et le titulaire de ce ministère s’est vu obligé de vider son trop-plein sur la place publique, accusant sans mâcher ses mots, sans amortir le coup, les Parlementaires de cette gabegie administrative.
Pour qu’un petit pays comme Haïti puisse trouver un peu plus de quatre millions de dollars US mensuellement pour couvrir les frais de ses représentations diplomatiques, c’est vraiment absurde lorsque le personnel à desservir ne comprend même pas le bien-fondé de ces allocations, ni les gymnastiques auquel doit recourir le Ministère pour leur donner satisfaction.
Tel sénateur a fait nommer le frère de la maîtresse d’un bon ami en qualité de ministre conseiller à l’ambassade d’Haïti au Brésil sans même connaitre l’ABC de cette fonction. Tel autre a joué de son amitié avec le Président pour voir sa fille nommée consultante au consulat d’Haïti à New-York. Là où le bat blesse c’est la croyance qu’ont ces autorités que les autres membres de l’ambassade ou du consulat, au nom de l’ancienneté ou de la routine pourront aider le nouvel employé à s’acquitter de ses obligations. Or les prédécesseurs sont là juste parce qu’ils ont été en fonction au nom du parrainage, du népotisme ou de promesses à caractère simplement tendancieuses. Au bout du compte, rien ne peut fonctionner normalement par absence de plan directeur et de d’objectifs clairement définis.
Une Ambassade, un Consulat sont des lieux couverts par l’immunité diplomatique parce qu’ils sont considérés comme des prolongements du pays en question sur une terre étrangère. Leurs fonctions essentielles consistent à vendre au plus offrant les valeurs, la culture, les avantages du pays représenté.
Nul n’est besoin de firmes de consultation pour effectuer ce simple travail. Dans le domaine touristique, l’industrie la plus porteuse dans le court terme qu’est-ce que nos ambassades et consulats ont réalisé ? Dans l’exploitation de nos valeurs littéraires, qu’avons-nous réalisé ? Nous pouvons passer en revue tous les champs où nos représentations diplomatiques devraient être actives, le décompte serait dérisoire pour ne pas dire nulle.
Des modifications drastiques doivent être apportées à ce Ministère.
Garry Muzeau
Ou ka ajoute tou: “Tant vaut l’ elite economique, tant vaut l’etat!” Andotre tèm, si lelit ekonomik la konpoze de malfra/mafya, leta peyi a tou ap konpoze de malfra/mafya. E se ekzakteman sa nou genyen ann Ayiti jounen Jodi a: yon lelit ekonomik/politik/leta de malfra/mafya. E se sa ki reflete nan tout enstitisyon ki ratache ak leta sa a. Se yon leta reyaksyonè, ensousyan, enkonsyan, apatrid, akayik, enkonpetan, anti nasyonal, ak anti pèp nou genyen ann Ayiti. Kidonk, tèl leta, tèl diplomasi! Yon leta voryen = yon diplomasi voryen! TOUT SENPLEMAN!
Pou nou sòti nan saltenbank/kochman sa a, fòk Ayiti renèt atavè yon revolisyon sosyal popilè. SE SÈL PÒT SÒTI NOU ANTANKE PÈP VANYAN!