Cap-Haïtien – Les garde-côtes américains rapatrient 109 migrants haïtiens dont 2 enfants arrêtés mercredi en haute mer

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Du 1er octobre 2021 à nos jours, sous l’administration du Dr. Ariel Henry, les garde-côtes américains ont arrêté 3 412 Haïtiens en haute mer fuyant Haiti. Ce chiffre dépasse de loin les 1 527 personnes interceptées en mer durant toute l’année fiscale 2021 – une période allant du 1er octobre à la fin septembre de chaque année civile, selon les décomptes de l’agence de surveillance des cotes américaines.

Samedi 16 avril 2022 ((rezonodwes.com))–Le journal Miami Herald a rapporté dans son édition de samedi qu’ un groupe important de migrants haïtiens intercepté sur un voilier surchargé se dirigeant vers le sud de la Floride, ont été refoulés vers leur pays d’origine.

Les garde-côtes ont précisé que les 109 migrants clandestins incluant deux enfants, après l’arraisonnement de leur bateau, ont été arrêtés mercredi à environ 35 miles à l’est de Punta de Maisi, au large de la côte sud-est de Cuba.

Vendredi Saint, le cotre Decisive les a ramenés dans la ville portuaire du Cap-Haïtien, a indiqué la garde côtière dans un communiqué de presse.

En raison de la violence et de l’instabilité politique qui règnent dans leur pays, la migration maritime d’Haïti vers les États-Unis a atteint son niveau le plus élevé depuis 18 ans, ont indiqué les garde-côtes cette semaine, a rappelé Miami Herald.

La dernière fois que les garde-côtes ont connu un tel pic de migration maritime en provenance d’Haïti remonte à 2004. À un moment donné cette année-là, l’agence a détenu 546 Haïtiens à bord de garde-côtes après avoir intercepté une douzaine de navires en l’espace de quelques jours qui tentaient de parcourir les 600 miles qui les séparaient de la Floride.

Aujourd’hui, l’afflux est alimenté par des personnes qui fuient la violence croissante des gangs, les enlèvements, la faim et les troubles politiques, exacerbés par l’assassinat du président Jovenel Moïse en juillet dernier. Michel Martelly, selon le directeur exécutif des droits humains, Pierre Espérance, est accusé d’être derrière cet acte crapuleux. Toutefois, la justice haïtienne garde entièrement silence sur ces dernières révélations.

source: Miami Herald

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