Le ministre dominicain de la Santé confirme l’expulsion de plus de 700 femmes haïtiennes enceintes de RD

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Le comble, c’est qu’un groupe d’ambassadeurs de fait au service du régime Tèt kale, se mettent à vanter les mérites du Dr. Florence Duperval Guillaume dont le bilan est négatif à la tête du MSPP, durant le règne de Martelly-Lamothe-Evans Paul, avec Dr. Ariel Henry aux Affaires Sociales. Mais que fait Larsen ? En quoi est-il utile à la coalition PHTK-SDP-MTV-Fusion ?

Mercredi 6 avril 2022 ((rezonodwes.com))–Alors que sévit une grève des hôpitaux en Haiti pour faute de matériels sanitaires et revendications salariales, les femmes enceintes vont devoir affronter la dure réalité d’Haiti, « un pays qui n’est ni dirigé ni administré« , pourtant les dirigeants de facto se complaisent dans leur rôle, sans un plan de sauvetage réel à part des élections frauduleuses programmées.

La République dominicaine a expulsé 792 migrantes haïtiennes enceintes depuis qu’elle a entrepris la déportation des femmes enceintes en novembre 2021. En outre, elle a permis le retour en Haïti de 433 familles avec des enfants de moins de 18 ans.

Diario Libre a interrogé la Direction générale des migrations (DGM) pour obtenir des données sur ces expulsions avec 2017 comme année de départ. Le DGM a toutefois répondu que de cette période à octobre 2021, « il n’y a pas eu d’expulsion de familles complètes ou de femmes enceintes ». Il a expliqué dans un document que ces expulsions ont commencé en novembre 2021 et « se poursuivent à ce jour ».

Les expulsions de migrantes haïtiennes enceintes ont démarré à un moment où la République dominicaine a durci ses politiques migratoires en raison de la crise de violence en Haïti, comme l’a indiqué le président dominicain Luis Abinader, qui a appelé la communauté internationale à agir de toute urgence en faveur du pays voisin.

Par ailleurs, en réaction au texte de Diario Libre, le ministre dominicain de la Santé publique, Daniel Rivera, a confirmé que depuis novembre 2021, 792 femmes haïtiennes enceintes ont été déportées.

Le fonctionnaire a souligné en l’occurrence que la présence des femmes enceintes dans les hôpitaux dominicains « sont en diminution ces derniers mois ».

Rivera a signalé qu « elles se rendent dans les hôpitaux et sont traitées. Oui, nous sommes toujours inquiets qu’ils arrivent très tard ».

Le ministre a indiqué que la préoccupation concernant la mortalité maternelle continue d’être une question de santé importante pour le gouvernement et que le pourcentage le plus élevé « concerne les femmes haïtiennes, car elles sont dans des conditions très déplorables et ne bénéficient pas de contrôles prénataux« .

Le médecin a déploré la situation dans laquelle se trouvent les ressortissants haïtiens dans les hôpitaux dominicains. Dans des déclarations précédentes, le ministre avait indiqué le pourcentage élevé de femmes enceintes haïtiennes souffrant d’anémie, de pré-éclampsie et d’infections graves.

Enfin, Mme Rivera a précisé que les femmes haïtiennes en couches « arrivent et nous nous occupons toujours d’elles ».

source: Diario Libre

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