Mardi 22 mars 2022 ((rezonodwes.com))– La Banque interaméricaine de Développement (BID) a terminé, ce vendredi, une mission d’évaluation technique de plusieurs volets de son partenariat avec le ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle (MENFP).
Au dernier jour de travail, le ministre Nesmy Manigat s’est entretenu avec Marie Evane Tamagnan, membre de cette délégation.
Des interventions de la BID
Au cours de cette rencontre, Marie Evane Tamagnan a fait un bref rappel de certaines interventions de la BID visant à soutenir des initiatives du ministère relatives notamment à la construction et à l’équipement d’écoles, au renforcement de l’Office national de Partenariat en Education (ONAPE), aux évaluations des acquis scolaires à l’école fondamentale, au déploiement du Système d’Information sur la Gestion de l’Education (SIGE), au démarrage du Projet d’Appui au Plan décennal d’Education et de Formation (PAPDEF).
En ce qui a trait au Grand Sud, la Banque maintient ses interventions en soutenant la cantine scolaire, la subvention de manuels scolaires et le développement de cartes scolaires.
Le système éducatif a besoin de générer des données « utiles » et « utilisables »
Le ministre Nesmy Manigat dit en être bien imbu du financement de la BID venant en appui aux efforts du ministère dans différents domaines concernant l’école haïtienne.
Néanmoins, il est d’avis que le MENFP et la BID doivent évaluer comment mieux faire dans certaines zones de progression, à savoir la recherche de cohérence en matière de collecte, de traitement de données portant sur les bâtis scolaires, les enseignants et les élèves. Cela sous-entend la création d’un système d’informations unique et fonctionnel capable de générer des données « utiles » et « utilisables ».
Les registres incontournables
Parlant d’utilité, le titulaire de l’Education nationale se positionne, pour l’instant, en faveur de collecte de données qui servirait à la constitution du Registre national des Enseignants (relativement à la première des 12 mesures), du Registre national des Ecoles ou Carte d’Identisation Ecole (relativement à la deuxième des 12 mesures) et au Registre national des Elèves qui octroiera à chaque élève un identifiant unique.
Ces trois documents sont vitaux pour le système éducatif et demeurent les prérequis à la mise en œuvre de toute politique de gouvernance. « Une bonne donnée doit servir à la prise de bonne décision », a soutenu le ministre qui a appelé à une meilleure gestion du processus de production de données scolaires.
Ces discussions auxquelles ont pris part le directeur de cabinet du ministre, Dr. Jacques Abraham, et le Directeur général de l’ONAPE, Dr. Hervé Boursiquot, ont tenu compte de la nécessité de redynamiser le Groupe sectoriel de l’Education (GSE) et le Groupe local de Partenaires Education (GLPE). Entre les deux, il a été soulevé la question d’établir des liaisons fonctionnelles qui permettaient de dégager une meilleure compréhension de ce qui se fait dans le secteur, et faire, suivant le cas, des propositions.
Des engagements financiers en perspective
En sus, la Banque interaméricaine de Développement confirme l’éligibilité d’Haïti à certaines allocations financières comme celle du Partenariat mondial pour l’Education (PME) et à d’autres fonds d’appui au renforcement des institutions éducatives.
Bureau de communication / MENFP