C’est à peine croyable ! Un gouvernement corrompu ayant obtenu 20/100 à l’école de Transparency International va organiser des élections « transparentes, crédibles, honnêtes, libres, démocratiques, impartiales, dedermalogisation du Centre de Tabulation, patati patata…’
Mardi 22 février 2022 ((rezonodwes.com))–Après environ deux décennies de présence constante de l’ONU en Haiti, le pays n’est pas encore sorti de l’auberge, bien au contraire, la situation s’empire jour après jour. Me. Sonet Saint-Louis, dans sa réflexion sur la crise politique actuelle et la question constitutionnelle, a fustigé les agissements des élites « incapables d’évoluer dans une société haïtienne dominée par les principes de l’Etat de droit« .
Plus loin, au-delà de sa position intellectuelle, Me. Saint-Louis qui s’est déclaré « ouvert à un débat sur un texte qui pourrait rallier plus de consensus désormais possible« , pour sortir le pays de cet imbroglio, a prôné le départ du tiers du Sénat, selon lui, une possibilité de recommencer ou de fonder une nouvelle République. « Mais cette affaire citoyenne et de temps se trouve donc contrariée par la représentante du BINUH qui, tout au faîte de sa puissance, entretient le chaos constitutionnel« .
Se lamentant sur le malaise social et la désacralisation des institutions républicaines, Me Saint-Louis, est allé droit au but. Il a rappelé que « ce qui fait la force d’une magistrature, c’est le respect des conditions de la procédure de nomination des juges à tous les échelons de l’appareil judiciaire, telle que définie par la Constitution et les lois de la République« .
Il a averti avant même l’embauchage des juges PHTK à la Cour de Cassation que « seuls les juges indépendants dont la nomination répond aux conditions légales et constitutionnelles peuvent rendre une décision de justice équitable« .