Haïti – L’ONU dénonce une forte augmentation de la violence des gangs sous le règne de la coalition PHTK-Fusion-SDP-MTV

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Il faut vraiment être cynique pour venir discuter des sujets d’organisation d’élections en Haiti dans des conditions pareilles.

Haiti est en récession depuis trois années consécutives et de nombreuses activités économiques ont été affectées par la violence des gangs, les manifestations en cours et l’instabilité politique et la corruption institutionnalisée.

Samedi 19 février 2022 ((rezonodwes.com))–

Les Nations Unies ont dénoncé vendredi une forte augmentation de l’activité des gangs criminels en Haïti et ont déclaré que « ces groupes ont transformé les villes du pays en lieux marqués par la violence et l’anarchie« . Toutefois, Me. André Michel, Me. Reynold Georges, Edmonde Supplice Beauzile, Réginald Boulos et autres alliés au régime PHTK 3, ont nourri le voeu de voir le Dr. Ariel Henry, quoique fortement soupçonné de complicité dans l’assassinat de Jovenel Moise, avancer vers l’organisation de la « 3e tragédie électorale » PHTK-Tèt Kale.

« Les groupes criminels armés ont une forte emprise sur la vie économique et sociale de millions d’enfants, de femmes et d’hommes« , a déclaré Helen La Lime, représentante spéciale des Nations unies pour Haïti, lors d’une intervention devant le Conseil de sécurité.

« Leur utilisation aveugle des enlèvements, des meurtres et des violences sexuelles et sexistes comme méthode de terroriser les populations locales dans leur lutte pour étendre leur contrôle territorial est particulièrement horrible », a souligné La Lime ayant contribué à l’avènement d’Ariel Henry à la Primature, à partir d’un simple tweet.

La Lime a souligné les efforts de la police haïtienne pour tenter d’endiguer cette « vague sans fin de crimes violents » par une approche équilibrée entre prévention et répression.

« Cependant, une force de police surchargée, en sous-effectif et manquant de ressources ne peut à elle seule réduire l’augmentation alarmante de l’insécurité générée par les gangs », a-t-il averti.

Elle a donc défendu l’importance des nouvelles initiatives lancées par la communauté internationale pour aider à renforcer les forces de sécurité, notamment un nouveau fonds financé par les donateurs. Toutefois, le gouvernement continue de gaspiller les maigres ressources du pays en se livrant à des campagnes de lobbyistes à l’étranger pour tenter, selon l’ancien sénateur Youri Latortue de « laver figi Ariel Henry » refusant de comparaître devant un juge d’intruction.

La Lime a en tout cas souligné que le problème des gangs ne peut pas être traité uniquement par des stratégies de maintien de l’ordre, mais nécessite par exemple « une nouvelle approche » qui inclut un contrôle accru des flux d’armes illégaux et des projets socio-économiques et d’intégration qui fournissent des emplois et des revenus dans les quartiers les plus touchés.

Après avoir mis fin à ses opérations de paix en Haïti, la mission actuelle des Nations unies dans le pays (BINUH) est de nature politique et se concentre principalement sur le soutien aux institutions, notamment dans le domaine de l’État de droit qui laisse aujourd’hui à désirer avec l’absence quasi-totale des institutions régaliennes du pays, des garde-fou de la démocratie.

La Lime a également estimé qu’il était nécessaire de s’attaquer au problème de l' »impunité » en Haïti, citant comme exemple le fait qu’il n’y a eu aucun progrès dans les affaires de plusieurs assassinats et massacres très médiatisés, y compris l’assassinat l’année dernière du président Jovenel Moise.

« L’enquête nationale sur cet assassinat est au point mort, une situation qui alimente les rumeurs et exacerbe à la fois la suspicion et la méfiance dans le pays », a-t-elle déclaré sans mentionner le rapport sur la dilapidation des fonds de Petro caribe bloqué par Jovenel Moise lui-même.

Haïti est en proie à une profonde crise économique, combinée à une instabilité politique qui a été exacerbée bien avant l’assassinat de Moise resté illégalement au pouvoir à la fin de son mandat constitutionnel, le 7 février 2021.

source: Efe

Les catastrophes naturelles, telles que le tremblement de terre qui a causé des destructions massives dans le sud du pays en août dernier, ont contribué à la dégradation de la situation économique de la population.

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