La Conférence des donateurs pour « reconstruire le Grand Sud d’Haiti », lancée par Ariel Henry, ne figure pas sur la liste des 10 sommets internationaux prévus de janvier à décembre 2022

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Souvenez-vous de la « mission spéciale » de l’OEA, en juin 2019, sans l’aval du Conseil Permanent, pour tenter de remettre en cause le rapport Petro Caribe.

Jeudi 17 février 2022 ((rezonodwes.com))–Le Premier ministre de facto, Dr. Ariel Henry, qui s’est donné les pleins pouvoirs, à l’instar du Dr. François Duvalier, a appris à créer des événements pour tenter de maîtriser une situation. M. Henry, malgré l’objectif visé non atteint, a tout de même exprimé sa grande satisfaction mercredi suite à la tenue d’une conférence internationale des donateurs pour la reconstruction du Grand Sud d’Haïti et le spectre des expériences de 2010.

Cette conférence de la communauté des donateurs qui ne figure pas sur la liste des grands événements internationaux programmés en 2022, a promis d’apporter 600 millions de dollars pour les efforts de reconstruction, soit environ 30% du coût estimé pour le plan de relèvement de la péninsule du Sud. Ce montant étant évalué à près de 2 milliards de dollars, représente en effet la moitié des fonds de Petro Caribe dilapidés par le régime PHTK et alliés.

Tant que ces promesses, nouveau format de stratagème, sont déposées sur la table, tout comme en avril 2010, la coalition PHTK 3 continuera de donner de faux espoirs à des millions de personnes qui ne peuvent toujours pas bénéficier d’un repas chaud par jour, pour rester au pouvoir aussi longtemps que possible jusqu’à la réalisation de la 3è « tragédie électorale PHTK » que des alliés-glouton n’ont pas vu venir.

Voici la liste des 10 sommets prévus en 2022, où de nouveaux visages occuperont la scène, et où les rencontres longtemps retardées pourraient s’avérer fructueuses.

1 – Conférence ministérielle de l’OMC, Genève (prévue provisoirement en mars)

Le report répété de la 12e conférence ministérielle de l’OMC, qui a été reportée deux fois l’année dernière en raison de la COVID-19, reflète le déséquilibre actuel de l’OMC.

En règle générale, les réunions ministérielles ont lieu tous les deux ans, mais en mars, cinq ans se seront écoulés depuis la dernière conférence.

Le désaccord entre le monde développé et le monde en développement sur les règles commerciales et la tendance à adopter des mesures plus discriminatoires et protectionnistes risquent de faire dérailler les progrès significatifs de la 11e réunion, mais des gains pourraient être obtenus sous la forme d’accords multilatéraux dans des domaines tels que le commerce électronique et la facilitation des investissements. et l’organisation des services.

2 – Convention des Nations unies sur la diversité biologique, Kunming – Chine (du 25 avril au 8 mai)

La réunion prévue à Kunming s’appuiera sur les progrès réalisés au cours de la première partie de la 15e conférence des parties à la convention des Nations unies, qui s’est tenue virtuellement en octobre 2021 et a abouti à la déclaration de Kunming et au Fonds pour la biodiversité de Kunming.

La session d’octobre s’est concentrée sur la négociation de la rédaction du cadre mondial pour la biodiversité post-2020, qui fixe des objectifs pour traiter les éléments critiques de la perte et de la conservation de la biodiversité d’ici 2030.

L’objectif principal de cette deuxième partie de la conférence sera d’adopter ce cadre. La nécessité d’une action immédiate contre la perte de biodiversité est plus urgente que jamais.

3 – Sommet des Amériques – États-Unis (début de l’été) en juin à Los Angeles

Les États-Unis accueilleront le neuvième sommet des Amériques. Le président Joe Biden invitera 34 autres chefs d’État et de gouvernement à ce rassemblement triennal de dirigeants de toute l’Amérique centrale, du Nord et du Sud, ainsi que des Caraïbes. Les États-Unis devraient proposer une nouvelle politique régionale visant à « gérer les frontières de manière plus humaine » pour tous les pays des Amériques et des Caraïbes.

4 – Sommet du G7 – Krone, Allemagne (26-28 juin)

Pour la première fois depuis 2005, les dirigeants allemands devraient accueillir un sommet majeur sans l’ancienne chancelière Angela Merkel, qui a démissionné à la fin de l’année dernière.

La ministre des Affaires étrangères, Annalena Bierbock, a appelé le G7 à agir de manière décisive plutôt qu’à se contenter de réagir, et la présidence allemande se concentrera sur trois axes principaux : l’élargissement des engagements pour atténuer le changement climatique, le renforcement du multilatéralisme et l’augmentation de la résilience des démocraties.

5 – Le sommet de l’OTAN de 2022, Madrid (29-30 juin)

Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, a déclaré que l’alliance devait « continuer à s’adapter à l’avenir », mais les récents événements survenus près de la frontière orientale de l’OTAN lui imposent également d’affronter des tensions historiques cette année. Lors du sommet, les dirigeants de l’OTAN devraient approuver le concept stratégique pour 2022, qui s’articulera autour de cinq éléments : protéger les valeurs de l’OTAN, renforcer la puissance militaire de l’alliance, renforcer les communautés de l’OTAN, s’efforcer d’avoir des perspectives mondiales et faire de l’OTAN une organisation atlantique : Le lien institutionnel entre l’Europe et l’Amérique du Nord.

6 – Conférence du TNP – New York (21-26 août)

La 10e conférence d’examen du traité sur la non-prolifération des armes nucléaires, également connue sous le nom de Revcon, est provisoirement prévue pour le mois d’août, après avoir été reportée trois fois en raison de la pandémie.

7- Ouverture de l’Assemblée générale des Nations unies – New York (13-27 septembre)

L’ouverture de la 77e session de l’Assemblée générale des Nations unies sera l’occasion pour les pays de faire le point sur leurs progrès dans la mise en œuvre des engagements pris l’année dernière, notamment la réduction des inégalités en matière de vaccins et l’accélération d’une action climatique crédible.

8 – Sommet du G-20, Bali (30-31 octobre)

La reprise économique mondiale après la pandémie sera une priorité absolue pour l’Indonésie lorsqu’elle présidera le Groupe des 20 cette année. Sous le slogan « Recovery Together, Recovery Stronger », la présidence indonésienne se concentrera sur trois piliers : renforcer l’infrastructure sanitaire mondiale, accélérer les transformations énergétiques durables et promouvoir les transformations numériques.

9 – Conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques – Sharm El Sheikh, Égypte (7-18 novembre)

La 26e conférence des parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, qui s’est tenue à Glasgow l’année dernière, a été la dernière déception en date en matière d’efforts climatiques. En vertu de la charte climatique de Glasgow, les parties ont désormais jusqu’à la fin de 2023 pour aligner leurs objectifs pour 2030 sur l’objectif consistant à limiter le réchauffement de la planète à 2 °C (de préférence 1,5 °C) par rapport aux niveaux préindustriels. Ainsi, la COP 27 sera l’occasion d’évaluer la sincérité des parties dans l’accomplissement de cette responsabilité.

10 – Sommet de l’ANASE et sommet de l’Asie de l’Est – Cambodge

Les attentes à l’égard de la présidence cambodgienne de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ANASE), qui compte 10 membres, sont faibles compte tenu de l’épidémie croissante de COVID-19 dans la région, de l’agression chinoise, de l’instabilité au Myanmar et des relations tendues entre les États-Unis et la Chine. Les sommets de l’ANASE sont généralement suivis d’un sommet plus large consacré à l’Asie de l’Est, qui réunit les États-Unis, la Chine et six autres grands pays.

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