Les militaires ont conduit des opérations de la chasse aux Haïtiens jusque dans un cimetière municipal. Ils ont également opéré dans le parc central, Barrio Sur, Barrio el Matadero, Barrio La Fe, Barrio Benito Monción, Cañongo, Carbonera, Vigía, Laurel, où ils ont détenu un total de (156) citoyens d’origine haïtienne en situation irrégulière.
Dimanche 16 janvier 2022 ((rezonodwes.com))–
Les membres de l’équipe de contrôle des migrations de la Direction générale des migrations, de l’armée et de la marine dominicaine ont arrêté le week-end dernier 437 sans-papiers haïtiens qui tentaient d’entrer illégalement sur le territoire dominicain, en différents points de la frontière nord-ouest, dont des femmes enceintes et des enfants, a indiqué un communiqué officiel gouvernemental.
Au cours des opérations d’interception de ces dernières heures, auxquelles ont participé les membres de la 4e brigade d’infanterie, du 10e bataillon et de la barrière frontalière, ainsi que les services de migration dans le cadre de l’opération Vaya Onda, a poursuivi le texte, 344 hommes, 7 enfants, 93 femmes, dont 14 femmes enceintes, ont été détenus pour cause de conditions migratoires irrégulières sur le territoire dominicain.
Les arrestations ont été effectuées dans les villes et points de contrôle militaires de Santiago de la Cruz, El Puente, Botoncillo, Solitaria, Laurel, Masacre, Sánchez, Copey, Vigía, Matas de Santa Cruz et Don Miguel.
Le pire, des femmes enceintes ont également été pourchassées jusque dans les centres hospitaliers et de diagnostic de soins primaires. L’hôpital provincial Ramón Matías Mella, le centre de soins de premier niveau de Barrio La Fe, le centre de soins de premier niveau de Barrio Norte et le centre de soins de premier niveau de Barrio la Manisera, ont été visités par les autorités dominicaines à la recherche de femmes (noires) enceintes.
Tous les détenus ont été emmenés au centre d’hébergement de la forteresse de Beller à Dajabón, où ils ont été expulsés et rapatriés vers Haiti, pays où le Premier-ministre de facto, Dr. Ariel Henry, travaille sur l’organisation du carnaval corona-kidnapping, pour le plaisir de son sponsor principal, Michel Martelly.
