2021 était l’année des élections dans le monde entier, sauf en Haïti, pays dirigé par un régime autoritaire et gouvernement de doublure

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Semer la confusion et ou s’enfoncer dans le dilatoire restent la meilleure façon d’être mal vu, le cas des principaux dirigeants haïtiens avec des projets des lendemains meilleurs qui chantent faux alors que le système corrompu tient plus que jamais debout.

Mercredi 22 décembre 2021 ((rezonodwes.com))–La dernière fois que des « élections », loin d’être crédibles et honnêtes, aient lieu en Haiti, c’était à l’hiver 2016, néanmoins, selon la Constitution en vigueur, il ne s’agissait que de la « continuité » du scrutin débuté en octobre 2015. Haïti, pays sombré dans la corruption, l’insécurité, l’autoritarisme d’un régime appuyé par le Core Group, est passé depuis 2017, à côté de toutes les échéances constitutionnelles au point qu’aujourd’hui, un homme venu de nulle part, chapeaute le pouvoir exécutif sans la moindre possibilité de lui demander des comptes. Pour comble de malheur, le président Jovenel Moise est assassiné et la présidence éliminée, tout au moins provisoirement.

Des élections en Haiti, les acteurs sur le terrain pensent qu’elles n’auront pas lieu avec le régime autoritaire PHTK 3 qui réunit toutes les conditions pour le maintien du système sans remettre en question les vols, les crimes, l’impunité, les détournements de fonds publics, en définitive la corruption. L’absence d’Haiti au récent « Sommet de la Démocratie » qu’a organisé la Maison Blanche, est la preuve tangible que notre pays pays est un wagon déraillé ayant laissé fuir ces concitoyens vers d’autres rivages, d’autres cieux plus cléments que les leurs placés sous le contrôle exclusif des gangs pro-pouvoir PHTK.

Durant cette année, les électeurs du monde entier ont voté pour des élections générales et présidentielles ainsi que pour des référendums approuvés par leur Constitution, contrairement aux velléités de l’ex-apprenti-dictateur haïtien, Jovenel Moise et de ses deux ex-PMs de facto, Joseph Jouthe et Claude Joseph, de faire appliquer autoritairement à travers un referendum bidon et illégal, une Constitution taillée sur mesure.

Alors que le coronavirus et ses multiples variantes se propageaient en 2021, les électeurs de nombreux pays se sont rendus aux urnes pour voter lors de diverses élections.

En Asie centrale, les habitants du Kirghizistan ont voté lors d’élections générales et présidentielles, ainsi que lors de référendums constitutionnels.

Alors que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a mis fin à 12 ans de pouvoir, le candidat conservateur à la présidence iranienne Ebrahim Raisi a réussi à succéder à Hassan Rouhani, le chef du gouvernement réformateur.

Lors des élections législatives russes de septembre, le parti pro-Kremlin Russie Unie a remporté plus de la moitié des sièges.

L’une des personnalités politiques les plus en vue en Europe, la chancelière allemande Angela Merkel, a fait ses adieux à la politique après avoir servi son pays pendant 16 ans.

Cette année a également été marquée par les premières élections législatives au Qatar, les électeurs votant pour élire les membres du Conseil de la Shura.

Le président nicaraguayen Daniel Ortega, au pouvoir depuis 2007, a remporté les élections présidentielles contestées qui se sont tenues le 7 novembre. L’administration américaine a qualifié les élections au Nicaragua de « frauduleuses » et « antidémocratiques ». Les États-Unis ont imposé des sanctions en matière de visas au président nicaraguayen Daniel Ortega en réponse à des élections que la communauté internationale a vertement critiquées comme étant truquées.

En Argentine, le parti d’opposition conservateur Juntos por el Cambio (Ensemble pour le changement), dirigé par l’ancien président Mauricio Macri, a obtenu 46 % des voix lors de la bataille du Sénat et les candidats au Parlement ont obtenu 42 % des voix le 14 novembre.

Le Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV), parti au pouvoir dans ce pays d’Amérique latine depuis 2010, a remporté 20 gouvernorats, dont celui de la capitale Caracas lors des élections municipales.

Gabriel Boric a remporté l’élection présidentielle chilienne le 19 novembre, devenant le plus jeune dirigeant du pays à l’âge de 35 ans après que son rival a reconnu sa défaite. Boric a recueilli 56 % des voix contre 44 % pour son adversaire, le populiste de droite Jose Antonio Kast.

Le dirigeant sortant de la Bulgarie, Roumen Radev, a remporté le second tour des élections présidentielles du 19 novembre. Le Parti socialiste bulgare (BSP), le parti There is Such a People (ITN), la coalition Democratic Bulgaria et le parti We Continue the Change (PP) ont signé un accord de coalition après des semaines de pourparlers.

Le Conseil de la présidence de la Libye, épuisé par la guerre, est déterminé à organiser des élections présidentielles et parlementaires le 24 décembre. En outre, la Turquie continue de soutenir la Libye, qui se prépare aux élections, en toutes circonstances.

Et en Haiti, des partis politiques se partagent un gateau empoisonné avec un gouvernement illégitime et corrompu se mettant en tête de donner au pays des élections « libres et démocratiques » en 2022 tout en se positionnant à violer impunément la Constitution avec une histoire de referendum pour satisfaire des intérêts politiques.

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