Ariel Henry a vraiment l’air de se moquer du peuple haïtien qui ne lui a accordé aucun mandat pour parler en son nom, car celui-ci n’a été à aucune élection, aucune séance de confirmation au Parlement pour être là où il est et parler pour ne rien dire.
Nous ne savons pas si nous avons plus peur du covid, de l’ignorance des gens, des actes de kidnapping ou de ce que notre pays est en train de devenir.
Lundi 20 décembre 2021 ((rezonodwes.com))–Avec un taux de change officiel de Gourdes 100.85 pour un dollar, lundi, avec une peur bleue manifeste chez la diaspora pour venir passer les fêtes de fin d’année en Haiti, on est en droit de se demander d’où viendra cette croissance économique en 2022 quand le pays est soumis à un indice de croissance négative nulle durant les trois dernières années écoulées. Chance que le PM n’ait pas eu à déclarer devant ses sponsors, à l’instar de son mentor, Jovenel Moise, « que 2022 sera une année électorale« .
Le premier-ministre de facto, Dr. Ariel Henry, a rencontré lundi des représentants du secteur privé, et a assuré que son administration illégitime et inconstitutionnel entend tout faire pour récupérer ces deux piliers fondamentaux, et attend avec impatience l’avènement de 2022 avec les moyens matériels, l’équipement et la formation de la police et de l’armée qui leur permettront de remplir leur mission de protection et de service.
« L’un des objectifs prioritaires de mon gouvernement est de restaurer l’autorité de l’État et de mettre un terme durable à cette insécurité qui perturbe la libre circulation des personnes et des biens, ralentit l’économie nationale et maintient nombre de nos compatriotes dans une extrême pauvreté », a-t-il souligné en se mettant maintenant à parler à la première personne du singulier.
Selon M. Henry, chacun doit faire sa part pour changer cette réalité et permettre au secteur privé d’investir, de prendre des risques et de générer des emplois, sans pourtant effleurer le sujet de corruption entravant tout développement réel du pays.
« Que 2022 soit, comme nous l’espérons tous, une année de paix, de croissance économique, une année où nous parvenons à faire taire nos différences et nos querelles inutiles« , a déclaré le chef du gouvernement, installé à la Primature, à partir d’un tweet du Core Group.
M. Henry a insisté sur la nécessité d’une transformation profonde, ce qui exige un examen de conscience de la part de tous les secteurs, a-t-il déclaré.
« Il est reconnu que le changement doit passer par la recherche d’un consensus suffisant entre tous les acteurs de la vie nationale, partis politiques, société civile, secteur privé formel et informel, organisations populaires, jeunes, agriculteurs, femmes », a-t-il déclaré lors de son discours.
Dans ce sens, il a souligné que sa culture politique est celle du dialogue, et pour cette raison, depuis qu’il est à la tête de l’exécutif, il s’est engagé à trouver un accord politique pour un gouvernement pacifique et efficace.
« Tout le monde n’était pas à bord, mais j’ai parlé avec tout le monde, y compris ceux qui ont une approche différente et défendent leur propre solution », a-t-il reconnu.
La rencontre avec le secteur privé intervient à la fin d’une année mouvementée pour Haïti, qui a connu un assassinat, le pire tremblement de terre de la décennie, une crise politique intense et une recrudescence de la violence des gangs.