Haiti en crise – Brian A. Nichols et des leaders de 14 pays discutent avec le PM de facto Ariel Henry d’éventuels déploiements de « policiers » dans le pays

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«Haiti International Partners Meeting»

Que ne feraient pas Ariel Henry du PHTK et ses alliés SDP-Fusion… pour demeurer au pouvoir après le 7 février 2022 ? Éventuel déploiement de « policiers« , encore un autre cadeau du Dr. Henry, après la hausse des prix de l’essence, pour les 218 ans de l’Indépendance d’Haiti.

Ariel Henry qui n’a été à aucune élection en Haiti, que sauf dans des associations médicales assurément, et qui n’est doté d’aucun pouvoir pour ordonner la présence d’étrangers armés sur le territoire, a subtilement déclaré lors de la graduation d’une nouvelle promotion de plus de 600 policiers que des « partenaires internationaux » soutiennent la force pour qu’elle puisse faire son travail.

Vendredi 17 décembre 2021 ((rezonodwes.com))– Vendredi 17 décembre 2021, une visioconférence à laquelle ont participé des représentants de 14 pays, de diverses organisations internationales et du Premier ministre de facto Ariel Henry, a débouché sur de vastes engagements en matière de sécurité et de situation politique et économique d’Haiti, a appris Rezo Nòdwès.

Brian A. Nichols, secrétaire adjoint au Bureau des affaires de l’hémisphère occidental du Département d’État, a révélé lors de cette conférence virtuelle convoquée uniquement pour évaluer les problèmes d’Haiti, pays où l’insécurité fait rage, que le gouvernement américain prévoyait d’envoyer des experts pour former l’équipe SWAT de la police nationale haïtienne.

Un autre engagement a été pris par le Japon, qui a promis une aide de 3 millions de dollars, notamment pour la construction de logements et d’installations pour la police. M. Nichols a indiqué qu’il était question que certains pays déploient éventuellement des policiers en Haïti pour des activités telles que la formation ou le mentoring des officiers locaux, mais que cela nécessitait d’abord des discussions plus approfondies.

Il a ajouté qu’il y avait un large consensus sur le fait que la situation sécuritaire dans le pays est un défi policier et non militaire. Toutefois, nous sommes en mesure de nous demander pourquoi le plan de sécurité proposé par l’ancien officier Youri Latortue n’est-il pas tenu en compte si l’on tient réellement à réduire les gangs armée au silence et ramener la paix dans la cité ?

Par ailleurs, M. Nichols n’a pas donné de détails sur la façon dont les otages ont été libérés, invoquant le respect de leur vie privée. Interrogé sur les rumeurs selon lesquelles une rançon aurait été versée, il a refusé de commenter, se contentant de dire que « le gouvernement des États-Unis ne paie pas de rançon pour les otages« .

Rappelons vendredi que lors de la cérémonie de graduation d’une nouvelle promotion de policiers sortante, le Premier ministre de facto Ariel Henry, qui a présidé la cérémonie, a reconnu que les « bandits armés et les terroristes » défient l’autorité de l’État et bloquent la libre circulation des personnes et des biens, et a déclaré que « cette situation devait prendre fin« , laissant présager le déploiement de « policiers étrangers ».

« C’est une situation qui ne peut pas durer et que nous devons combattre. C’est ce que vous êtes appelé à faire. Vous ne bénéficierez d’aucun délai de grâce », a-t-il souligné alors que dans les coulisses, l’international s’est engagé à venir à bout de ce problème.

Dr. Henry a également reconnu que les forces de l’ordre ont besoin de ressources pour combattre la vague de violence, et a suggéré que des « partenaires internationaux » soutiennent la force pour qu’elle puisse faire son travail.

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