Que vivent les élections d’Ariel Henry, saka la ka wè’l ! Et si chaque membre ou adhérent constitue à lui seul un chef de gang dans son environnement immédiat !
A senior State Department official told CBS News that there are probably between 3,000 and 4,000 gang members in Port-au-Prince, and that the gangs are in « loose coalition with each other and have ties of some type to political figures. »
Samedi 6 novembre 2021 ((rezonodwes.com))–La situation sécuritaire d’Haiti ne cesse de se détériorer depuis l’assassinat de Jovenel Moise, avec les gangs criminels gagnant chaque jour du terrain.
Un haut fonctionnaire du Département d’État, a rapporté CBS News, vendredi, lors d’une interview avec Daniel Foote, a indiqué qu’ « il y a probablement entre 3 000 et 4 000 individus appartenant à des gangs à Port-au-Prince« . « Les gangs sont en coalition libre les uns avec les autres et ont des liens d’un certain type avec des personnalités politiques« , a précisé la source du Département d’Etat à CBS.
Ces gangs qui ont vécu le règne d’impunité sous l’administration Jovenel Moise/Lapi-Jouthe-Claude Joseph-Ariel Henry ont coupé l’approvisionnement en carburant du pays et prennent des otages, en particulier les 17 étrangers, depuis environ trois semaines.
Le groupe de missionnaires affiliés à l’organisation Christian Aid Ministries basée dans l’Ohio, dont 16 Américains et un Canadien, est détenu par un puissant gang criminel appelé « 400 Mawozo ». Le groupe a exigé une rançon d’un million de dollars par otage, soit 17 millions de dollars au total. La Maison-Blanche indique que le président Biden est informé quotidiennement de la situation.
« Les gangs sont plus puissants que les forces de police. Celle-ci est désarmée et surpassée en ce moment« , a déclaré Daniel Foote, lors d’un entretien exclusif vendredi à CBS News. « Les policiers ont besoin d’une aide létale. La police a besoin de formation… Nous pouvons la lui fournir.«
Si Haiti, le pays appauvri n’est pas le type de crise menaçant la sécurité nationale américaine, par contre, a révélé Daniel Foote, la menace réelle d’un État failli et défaillant dans l’arrière-cour de l’Amérique pourrait entraîner de nouveaux flux de migrants à la frontière sud des États-Unis. M. Foote prédit que nombre de ceux qui sont expulsés tenteront à nouveau leur chance.
