Le premier ministre Claude Joseph qui avait demandé aux Etats-Unis et à l’Onu l’envoi de troupes après l’assassinat du président Jovenel Moise, a essuyé le vendredi 9 juillet un cinglant refus
Claude Joseph, alors premier ministre intérimaire démissionnaire déserteur et rechouqué, avait formulé en juillet dernier une demande d’assistance aux Etats-Unis lors d’un entretien avec le secrétaire d’Etat Antony Blinken. Haïti a également saisi le Conseil de sécurité de l’Onu pour l’envoi de troupes.
L’objectif pour le joveneliste impénitent était de sécuriser les sites stratégiques du pays, tels que les aéroports, les ports ou les terminaux pétroliers.
“Nous estimons être dans une situation où les infrastructures du pays – ports, aéroports, énergie – sont des cibles potentielles”, a déclaré Mathias Pierre à Reuters, qui ne savait peut-être pas que la menace allait être concrétisée par les gangs fédérés par le régime auquel son patron Joseph et lui-même appartenait.
Ces renforts militaires viseraient également à sécuriser les élections présidentielle et législatives prévues le 26 septembre, a ajouté l’ancien Pitit Dessalines reconverti Tet Kale.
Mais au grand désespoir de ces vendus, un responsable de l’administration américaine a déclaré qu’il “n’était pas prévu à ce stade que les Etats-Unis fournissent une assistance militaire”.
Reuters a affirmé avoir pu consulter une lettre du bureau de Claude Joseph à l’adresse de l’ambassade américaine à Port-au-Prince, dans laquelle le chef du gouvernement demande un appui militaire pour la police nationale.
Une lettre similaire a été adressée à la représentation des Nations unies en Haïti.
Un porte-parole du Département des affaires politiques et de la consolidation de la paix de l’Onu a précisé que la missive était à l’époque en cours d’examen.
Cependant, le PM déchouqué par … l’international, n’avait pas pensé une seconde que l’ONU pouvait envoyer des troupes de l’armée dominicaine pour venir le secourir après l’assassinat de l’apprenti-dictateur, qui selon les dires de sa veuve non éplorée, avait été trahi par les siens et ceux à qui il était fidèle comme le Médor d’un livre pour enfants.
