Les Dominicains qui rêvent depuis toujours venir faire la leçon aux Haïtiens, ne pourraient pas trouver mieux que leur petite place au sein du Conseil de Sécurité des Nations-Unies pour dire haut et fort ce qu’ils pensent des Haïtiens, le premier pays de l’hémisphère occidental à briser les chaines de l’esclavage.

Pendant que le ministre dominicain des Affaires Etrangères opinent ouvertement à New York, sur la situation d’Haiti née de la mal gouvernance de PHTK, à laquelle ce pays n’est pas non plus étranger ; le ministre de facto Claude Joseph, dans un élan de propagande pour montrer qu’il est encore utile, publie une liste de boursiers pour le Maroc devant en principe, censés être confidentiels. Il arrive rarement que des boursiers haïtiens dans les pays africains, san tèt chaje finiront leur cycle d’études avec l’accompagnement régulier promis par les autorités de Port-au-Prince.
Samedi 16 octobre 2021 ((rezonodwes.com))–La République dominicaine a proposé vendredi, lors de la réunion du Conseil de Sécurité des Nations unies (ONU), « un accord entre les forces gouvernementales, la société civile, le secteur privé et la population haïtienne elle-même comme « la seule voie crédible et durable vers l’avenir d’Haïti« . Ce qui laisse entrevoir, a indiqué Josué Renaud de NEHRO, « que l’Accord d’Ariel et d’André Michel ne tiendra pas longtemps la route surtout dans la persistance des Haïtiens de prendre leur destin en main« .
Le ministre dominicain des Affaires étrangères, Roberto Álvarez, a assuré que la République dominicaine était prête à appuyer un dialogue politique crédible et durable en Haïti quand l’on sait que les autorités dominicaines ont tissé des liens très étroits avec les membres du régime Tèt Kale, « des principaux investisseurs dans ce pays« , selon des dénonciations.
« Le premier est étroitement soutenu par les Nations-Unies – [NDLR : BINUH pro PHTK] – et d’autres acteurs internationaux, tels que la CARICOM et l’Union africaine, et le second s’attaque aux dettes historiques, aux grands défis et à leurs solutions concrètes « , a poursuivi le fonctionnaire.
Il a spécifié qu’Haiti se trouve à un moment « alarmant et effroyable » de son histoire en raison du « contexte politique et d’insécurité » qu’il connaît après l’assassinat du président Jovenel Moïse et des effets dévastateurs des récentes catastrophes naturelles.
Soulignons que, contrairement aux déclarations du ministre dominicain des Affaires Etrangères, Haiti était déjà sombré dans l’anarchie bien avant le 7 juillet 2021, selon maints constats de la société civile, dénonçant le ferme soutien de Helen La Lime de BINUH apporté à l’apprenti-dictateur défunt Jovenel Moise dans ses dérives et violations de la Constitution.