Le Député de la circonscription de Cabaret Joseph Manès Louis doute fort qu’il y ait vraiment une situation dramatique à l’Arcahaie, vendredi soir dernier. Pourquoi aurait-on menti à toute une nation ? Et à quel prix ?
Port-au-Prince, jeudi 13 avril 2017 ((rezonodwes.com)).- Le Carême, c’est le temps de la confession et de la repentance, probablement, la vérité sur le drame de l’Arcahaie, serait confiée à un prêtre puisqu’au sein du gouvernement, il y en a un. Mais il est averti par le cardinal Langlois, qu’il n’est plus autorisé à donner l’absolution aux pécheurs.
Et si le Député allait poser cette question au ministre de la Communication, l’ancien prêtre Limond Toussaint. Le prêtre-ministre trouverait-il des propos assez convaincants pour faire dissiper les réserves dans les propos émis par le parlementaire, qui questionnait mercredi, le ministre de la Justice, Maître Heidi Fortuné ?
« Quand le président Jovenel Moise, depuis son arrivée au Palais national, se trouve en déplacement dans le pays, c’est tout un système de mobilisation qui est en branle« , se demande Joseph Manès Louis se cassant la tête pour trouver les motifs d’une brèche créée pour atteindre à la vie du président. « Des jets de pierres, tirs d’armes nourris et que personne n’ait été touché, même pas un de ces assaillants« , le Député reste perplexe devant cette interrogation.
Là où le bas blesse, selon le parlementaire qui a multiplié les interrogations, c’est que le communiqué tardif du Palais national, n’avait fait mention d’aucune appréhension immédiate d’individus sur les lieux de l’incident. « Je trouve bizarre qu’aucun cas de flagrant délit n’a été enregistré » s’interroge l’homme de Cabaret qui conclut que « c’est un montage« .
Il a expliqué que le président Jovenel Moise serait en mal désespéré de contrôler la police tout en espérant opérer des changements souhaités dans la chaîne de commandements, et ce serait, d’après M. Manès Joseph, le seul moyen pour lui d’y arriver en mettant cette force à rude épreuve, jusqu’à fabriquer des événements. Le Député Manès Joseph, a, semble-t-il, oublié la main mise du régime Lavalas sur l’institution policière vers 2001, a confié au journal Rezo Nòdwès, un ancien étudiant, victime des événements de 2004.
« Le drame de l’Arcahaie« , seule une instance indépendante pourrait rétablir la vérité, affirme un observateur des droits humains qui enlève toute confiance dans une commission d’investigation incluant des enquêteurs qui auraient être eux-mêmes placés sous observation et enquête.
