L’ultimatum de sept jours du Secteur démocratique aux protagonistes de la crise. C’est le compte à rebours pour les dirigeants politiques, les acteurs de la société civile organisée, les membres du secteur privé des affaires impliqués dans les pourparlers politiques de s’entendre sur une proposition de sortie de crise. Dans le cas contraire, dans sept jours, le Secteur démocratique et populaire (SDP) imposera à la notion une alternative, prévient André Michel.
Mercredi 25 août 2021 ((rezonodwes.com))– Le Secteur démocratique et populaire (SDP) presse les protagonistes de la crise à s’entendre sur un document pour faciliter l’avènement de la transition politique.
En conférence de presse, mardi à Anse-à-Veau, le porte-parole du SDP, André Michel accorde un ultimatum de 7 jours aux acteurs impliqués dans les discussions à accoucher un accord politique.
« Ils ont 7 jours francs à proposer au pays un accord politique inclusif », a-t-il balancé, au milieu d’une foule de militants et de représentants du SDP, réunis à Anse-à-Veau à l’occasion dans le cadre d’une initiative de solidarité aux sinistrés du 14 aout 2021.
Le dirigeant politique souligne la nécessité de faire évacuer les irritants avant les élections générales. Les revendications liées à la libération des prisonniers politiques, celles qui concernent la tenue du procès Petro Caribe, à l’intégration de la diaspora, à la tenue d’une conférence nationale souveraine, au déracinement de la corruption, à la lutte contre le financement des gangs armés, doivent être abordées, a réclamé André Michel.
L’avocat, pourfendeur du PHTK, ne transige pas en ce qui a trait au profil du Président au du Premier ministre à composer l’Exécutif. Ce qui importe, selon lui, c’est l’impérieuse obligation de faciliter un dénouement à la crise politique.
« Le SDP ne dispose d’aucun candidat, ce qui importe c’est de résorber la crise. On s’en fiche d’un Exécutif bicéphale, tricéphale ou à mille têtes, l’important c’est d’œuvrer pour une transition politique apaisée et réussie », a-t-il renouvelé.
Il importe de souligner que la Commission pour une solution haïtienne à la crise tarde à proposer un document final, fruit d’un consensus entre les forces vives de la nation pour dessiner la transition politique. Les discussions engagées n’ont jusqu’ici été abouties, constate-t-on.
Hervé Noel
vevenoel@gmail.com
