L’ancien-président Jovenel Moise dont le Dr. Ariel Henry semble suivre les traces dans ses voye monte et les propos contradictoires et incohérents, dans le passé, n’a pas lésiné sur les promesses et qu’il n’a pas hésité à faire les mêmes promesses encore et encore, mais qu’il ne se donne jamais la peine de les tenir.
Mais quand est-ce que M. Henry va-t-il se mettre à la disposition de la justice dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Jovenel Moise ? N’avait-il pas eu des conversations téléphoniques avec Joseph Badio Félix « activement » recherché par la police, le soir même du meurtre, selon le rapport de RNDDH ?
Mercredi 25 août 2021 ((rezonodwes.com))–Alors que l’aide humanitaire n’atteint toujours pas les zones reculées d’Haïti depuis le brutal et sanglant séisme du 14 août dans le Grand Sud, le premier-ministre de facto, Dr Ariel Henry, qui a hérité la mauvaise gouvernance du pays par le régime le plus corrompu de la Caraïbe (selon un rapport de Transparency International), a promis monts et merveilles aux victimes et rescapés de la tragédie de la semaine dernière.
« Des promesses du genre, j’en ai entendues beaucoup en 2010, et à la fin de la journée, c’est le vol, le détournement, une opération d’escroqueries entre les copains« , a commenté un des rescapés du Goudougoudou du 12 janvier 2010, contacté par Rezo Nòdwès ne prenant pas au sérieux les « voye monte » de l’équipe d’Ariel Henry.
Dr. Henry qui mise sur l’aide de la communauté internationale, comme ce fut le cas en janvier 2010, et qu’en fin de compte, rien de concret n’a été réalisé avec les milliards collectés, a déclaré avoir « procédé au lancement de l’appel d’alerte, ainsi que des stratégies du Plan national du relèvement et de développement de la péninsule du Sud frappée par le séisme« , sans toutefois réellement démontrer les moyens pour y parvenir quand tout vient à manquer dans ce pays appauvri par la corruption et l’impunité.
Au même moment où le gouvernement illégitime imposé au pays par un syndicat d’ambassadeurs étrangers, le Core Group, a indiqué « vouloir mettre l’accent sur l’importance de bien faire le pont entre l’urgence et le développement; entre le court terme et le long terme« , certaines populations se sont retrouvées sans accès aux besoins les plus élémentaires après le tremblement de terre.
Plusieurs zones difficiles d’accès en Haïti attendent toujours l’arrivée de l’aide humanitaire. Cependant, l’absence de routes et l’impossibilité de transiter par les routes existantes compliquent la logistique de l’acheminement des fournitures. Le manque d’infrastructures n’est que l’un des problèmes auxquels Haiti est confronté et qui se sont aggravés depuis le séisme du 14 aout.
« Nous n’avons rien reçu. Aucune autorité ne vient nous aider. Nous n’avons pas d’eau, pas de nourriture, pas de logement. Nous avons de nombreux besoins car nous sommes très vulnérables« , a déclaré Antoine Marc-Arthur, un résident de la communauté de Gorjette, un endroit retiré du pays et méconnu des maitres de Port-au-Prince qui ont déclaré que ‘nous allons également accompagner les parents d’élèves et les enseignants décapitalisés, suite au séisme dévastateur dans la péninsule« .
Rappelons que l’ancien président de facto Jovenel Moise avait promis d’accompagner plusieurs familles haitiennes au lendemain de la première déclaration de l’état d’urgence humanitaire, suite au constat de la propagation du coronavirus dans le pays. Une promesse qui, jusqu’à présent, un voeu pieux.