Ariel Henry, inscrit à l’école de Claude Joseph, veut le beurre et l’argent du beurre et finira, à coup sûr, comme dans l’histoire « le corbeau et le renard » par accoucher ses élections truquées, commandées et commanditées. Tant pis pour les incrédules. Lè wa wè wa kwè ! Les usurpateurs de titre et de fonction font tout pour couvrir leurs arrières. A ne jamais oublier : Dr. Henry et son CEP-Dermalog sont en mission pour plonger davantage Haiti au fond du « shithole ».
Au lieu de saisir l’opportunité de son accession illégale aux commandes du pouvoir exécutif pour déclarer sa rupture avec la politique PHTKiste de celui qui l’a nommé, il s’accoquine avec les héritiers de son défunt patron, et pense pouvoir malicieusement imposer sa loi en adoptant une politique de l’autruche.
New York, jeudi 12 août 2021 ((rezonodwes.com))–L’ homme qui a pris logement à la primature, chargé de continuer la politique du président de facto assassiné, suivant
le mot d’ordre qu’il a reçu d’outre-tombe, ignore totalement ses responsabilités à l’égard du peuple haïtien.
Par ses déclarations, les initiatives qu’il a menées jusqu’ici, ainsi que ses décisions, il ne cache pas son intention de rester fidèle à l’égard de son patron, celui-là même, dont quasiment le pays entier a rejeté la politique globale, en sus de demander son départ, immédiat et sans condition. Dès lors, le Dr Ariel Henry, Premier ministre de facto, à son tour, représente une catastrophe annoncée, risquant même d’achopper sur une révolte
populaire.
Tout d’abord, il se trouve en état de disgrâce, éveillant des suspicions par rapport à ses origines politico-sociales. Bien que la question lui ait été, plus d’une fois, adressée concernant ses relations avec Jimmy Chérizier, communément appelé Barbecue, le chef des « Gangs Fédérés » regroupés au sein du G-9 en famille et alliés, il feint de ne rien entendre, se réfugiant dans un silence coupable, qui ne réussira pas pourtant à taire les interrogations soulevées à ce sujet. Et pour cause ! Coïncidence ou non, Jovenel Moïse a fait choix du Dr Henry comme Premier ministre, pour remplacer Claude Joseph, après que Chériziez eut suggéré qu’il soit nommé à ce poste. Comme il l’avait fait auparavant, le président de facto défunt a accédé immédiatement à la demande de ce précieux allié. Tout comme il s’était conformé, dans le cas de Lucmane Delille, quand celui-là voulait le renvoyer du ministère de la Justice et de la Sécurité publique.
De toute évidence, il y va de la crédibilité du Premier ministre de facto, s’il persiste à garder le silence, ou bien à ignorer les demandes d’explication. Car il ne peut trop longtemps occulter la question. Surtout que les rumeurs persistantes ayant cours autour d’une relation familiale entre le Premier ministre de facto et le chef des gangs armés fait croire qu’il y a anguille sous roche. D’aucuns prétendent que Barbecue serait le neveu d’Ariel Henry. Alors que d’autres le feraient passer pour le beau-frère de celui-là. Au lieu de taire ces rumeurs en donnant une réponse franche à ces interrogations, le silence continue du neurochirurgien, bombardé Premier ministre, ne fera qu’intensifier les critiques. Surtout de la part des secteurs du pays mobilisés contre l’insécurité entretenue par les gangs armés.
En clair, quand les actes de l’actuel occupant de facto de la primature l’associent à Jimmy Chérizier, il y a fort à parier que le malheur précoce ne tarde pas à frapper à sa porte. On doit se demander comment Ariel Henry en est venu à se livrer ainsi corps et âme à Jovenel Moïse qui, pourtant, n’est plus doté de moyens de lui imposer sa volonté. Mais tout semble indiquer que la reconnaissance qu’il témoignage au défunt président de facto, dans la mise en application de la politique de ce dernier, provient d’une longue période de coopération menée dans la clandestinité.
Ariel Henry applique la politique de Jovenel Moise
Quand, dans le cadre de de l’enquête en cours, afin d’identifier les assassins de Jovenel Moïse, ceux qui ont commandité et programmé le crime, les relations de proximité de
celui-ci et de M. Henry sont révélées, il est aisé de comprendre sa fidélité envers l’homme banane défunt. Cela voue à l’échec toute tentative d’aboutir à une issue favorable de sortie de crise, qui passerait par une franche collaboration avec lui. Puisqu’il a pour mission d’exécuter les plans politiques de son patron lui dictant des consignes d’outre-tombe, lui, armé d’une volonté d’obéir à la lettre aux moindres intentions de Jovenel Moïse.
Moins d’un mois après son installation, à la primature, le Dr Henry s’est révélé le digne héritier du legs de Jovenel Moïse. Au lieu de saisir l’opportunité de son accession illégale aux commandes du pouvoir exécutif pour déclarer sa rupture avec la politique PHTKiste de celui qui l’a nommé, il s’accoquine avec les héritiers de son défunt patron, s’engageant dans la voie opposée à celle préconisée par ceux qui demandent la mise en place d’un gouvernement bicéphale de rupture avec le régime laissé par Moïse.
En sus d’exprimer son intention d’exécuter le programme favori de la victime de l’assassinat du 7 juillet 2021, c’est-à-dire des élections faites sur mesure, au profit du maintien du PHTK au pouvoir, pour les cinquante prochaines années, et dont l’autre volet consiste à organiser un référendum illégal et anticonstitutionnel.
Le peuple haïtien, le vrai patron d’Ariel Henry, ne saurait accepter un Premier ministre qui doit son allégeance à des entités étrangères. Il se sent, notamment, obligé à l’égard des
Américains, du CORE Group et du Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH), favorables à son accession à ce poste.
Avec l’appui de ses tuteurs étrangers, qui encouragent que soit foulée aux pieds la Constitution du pays, il s’imagine pouvoir échapper aux sanctions que méritent ces violations. Le Premier ministre de facto Ariel Henry, en porte à faux, par rapport aux citoyens ayant rejeté Jovenel Moïse et sa politique de destruction des institutions républicaines, fait face à un sombre avenir.
Définitivement en situation précaire, il doit s’attendre au juste châtiment dicté par la loi. Au bout du compte, Ariel Henry est indigne de servir la nation. Sa place se trouve ailleurs, plutôt qu’à la primature. Heureusement que son cabinet médical est là qui l’attend à tout instant.
