Un prêtre ministre de la Culture : L’Eglise se fâche et condamne!

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A chaque administration, son prêtre défroqué, comme ministre, à défaut de président de la République comme le fut Jean-Bertrand Aristide. La Conférence Épiscopale d’Haiti rappelle que Limond Toussaint, l’actuel ministre de l’Information et de la Culture du régime Tèt Kalé bis, est encore un sacerdoce mais « suspense a divinis »

Port-au-Prince, vendredi 31 mars 2017 ((rezonodwes.com)).-Comme avait dit l’ex-président Michel Martelly, à l’endroit de Rotchill François Junior « le ministre de l’Information est un menteur« , en sera-t-il également pour le RP Limond Toussaint ? Le religieux qui confessait les fidèles et leur demandait de réciter « le Pater et l’Ave Maria » pour que le ciel pardonne leurs offenses et mensonges ? Pour l’instant, le prêtre est frappé sous le coup d’un décret du Droit canon « suspense a divinis« .




Un prêtre à la tête du ministère de l’Information et de la Culture, et la presse haïtienne espère faire bon ménage avec le prêtre-ministre quand il vient d’éclaircir ou d’interpréter, à son éventuelle publication, la loi sur la diffamation, bien avant même l’intervention du Commissaire Ocman, très intéressé dans ce dossier.

La Conférence Episcopale d’Haiti, connue pour sa haute moralité, dont la nation attendait une note de presse sur les dérives au carnaval des Cayes où réside même le cardinal Langlois, sort de son silence, cette semaine, pour informer, écrit-elle, « le Peuple de Dieu que le Père Limond TOUSSAINT, Prêtre du Diocèse de Jacmel et actuellement Ministre de la Culture et de la Communication, est objet d’un décret de « suspense a divinis » en date du 23 mars 2017, c’est-à-dire qu’il est interdit au Père Limond TOUSSAINT d’exercer son ministère sacerdotal« .

La CEH dit exhorter paternellement, le ministre Toussaint, « en vertu de la Miséricorde Divine, à se souvenir des promesses de son ordination sacerdotale », sans toutefois mentionner la date de la cérémonie de l’ ordination.

S’il en est besoin d’une piqûre de rappel pour tous les religieux désirant de faire ouvertement de la politique, et pour certains d’entre eux de troquer le calice contre une arme à feu, la CEH attire leur attention sur « les dispositions du canon 285 du code de Droit Canonique de 1983 » qu’ils sont tenus scrupuleusement d’observer.




Le Cardinal Chibly Langlois, le principal célébrant du Te Deum du 7 février 2017, en dehors du siège principal de cette activité coutumière, invite les membres du clergé « à prendre en compte leur devoir de neutralité en matière politique ». Cependant, le Cardinal Langlois a sciemment oublié de mentionner en 2014, le rôle direct joué par l’Eglise catholique au forum de El Rancho, à l’issue duquel une multitude de partis ou groupements politiques étaient formés, pour sauver le quinquennat de Michel Martelly avec une refonte du gouvernement, par la suite.

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