16 octobre 2025
US Homeland Security aux Haïtiens et Cubains : »ne risquez pas votre vie en mer pour venir illégalement aux Etats-Unis car vous serez refoulés »
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US Homeland Security aux Haïtiens et Cubains : »ne risquez pas votre vie en mer pour venir illégalement aux Etats-Unis car vous serez refoulés »

Mardi 13 juillet 2021 ((rezonodwes.com))–Le secrétaire à la sécurité intérieure des États-Unis, Alejandro Mayorkas, a appelé mardi les Cubains et les Haïtiens, dont les pays sont confrontés à des crises politiques, à ne pas risquer leur vie en tentant d’entrer aux États-Unis de manière irrégulière par la mer, et a prévenu qu’ils ne seraient pas autorisés à entrer.

« Aucun immigrant intercepté en mer, quelle que soit sa nationalité, ne sera autorisé à entrer aux États-Unis« , a déclaré lors d’une conférence de presse M. Mayorkas, originaire de Cuba et premier immigrant à diriger le département de la sécurité intérieure (DHS).

Il a ajouté que les garde-côtes continueront à intercepter les migrants qui tentent d’entrer « irrégulièrement » aux États-Unis et a souligné que les opérations dans le détroit de Floride et la mer des Caraïbes « restent inchangées ».

En outre, M. Mayorkas a déclaré que « ce n’est jamais le bon moment pour tenter une migration par la mer » car « le risque n’en vaut pas la peine« .

Le secrétaire d’État, dont le bureau est chargé de la sécurité des États-Unis, de la sécurité des frontières et du système d’immigration, a fait savoir que le DHS  » surveille de près  » les conditions en Haïti et à Cuba.

Dans ce contexte, il a réaffirmé l’engagement de l’administration du président Joe Biden à soutenir le gouvernement haïtien dans la poursuite de la justice après l’assassinat du président de ce pays, Jovenel Moise, et a confirmé l’envoi de trois fonctionnaires de son département dans le cadre d’une délégation interagences américaine.

« Nous sommes également solidaires du peuple cubain », a ajouté M. Mayorkas.

De son côté, Cuba a vécu dimanche une journée sans précédent de protestations contre le gouvernement, au cours de laquelle des milliers de personnes ont crié « liberté ! » et qui s’est soldée par des dizaines d’arrestations et d’affrontements après que le président de l’île, Miguel Díaz-Canel, ait exhorté ses partisans à sortir pour affronter les manifestants.

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