Ni coca ni cola !

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billet de la rédaction

Samedi 17 juillet 2021 ((rezonodwes.com))–

Il est tout à fait naturel de voir et de constater que depuis l’assassinat crapuleux de celui qui s’était fait appeler “ApreDye”, le pays n’est pas géré. Pour plus d’un, il s’agit à l’heure actuelle d’une situation qui ne répond à aucune application des normes constitutionnelles et légales.

D’où la nécessité pour les forces vives de la nation de se regrouper en un seul faisceau afin d’établir un plan de sortie de crise et de relance du pays dans un délai raisonnable.

Seule cette décision collective pourra enlever toute chance aux politiciens “rat do kale” de réaliser un “bouyi vide”, à l’instar de l’après Duvalier en 1986 et de l’après Aristide en 2004. D’ autre part, il faut empêcher que les domestiques du blanc nous conduisent davantage dans les égouts de l’histoire des peuples inféodés par l’esclavage mental.

Tout peuple qui n’établit pas un pacte de gouvernance ne peut et ne saurait réussir dans ses élans de développement et d’auto-détermination…,

D’où la nécessité pour les élites haïtiennes de se ressaisir.

Une répétition à reculons

Nous sommes face à notre destin de peuple libre. En effet, cette crise d’instabilité politique et de gestion supervisée qui n’en finit pas doit avoir une fin. Une fin qui viendra jeter les bases solides pour qu’Haiti redevienne, l’Haiti visionnaire insérée dans la Constitution de 1805 de Jean Jacques Dessalines, notre Père Fondateur.

Nous devons franchir les gouffres du mal récurrent auquel nous faisons face depuis plus de 200 ans. Nous devons faire émerger un leadership national responsable capable de guider et de mener la barque nationale vers une stabilité durable qui pourra nous permettre de reconstruire l’idéal dessalinien : un pays où les disparités sociales et économiques seront combattues dans un équilibre de stratification et de mérite.

Une nécessité qui donnera un  goût plus soutenu et une croûte plus croustillante pour donner l’espoir aux concitoyens et concitoyennes.

Comment y parvenir ?

Depuis l’assassinat de l’Empereur Jean Jacques Dessalines Haïti vit dans un carcan politique de destruction où le “Vox Populi” n’est plus le “Vox Dei”. C’est toujours l’international qui décide et ce, avec la complicité servile des dirigeants incompétents et insouciants.

En témoignent le comportement et les agissements de Claude Joseph au lendemain de l’assassinat de l’ancien Président Jovenel Moise. En lieu et place de lancer une concertation avec les hommes et femmes de la République, il a préféré concocter avec l’étranger, sa pérennisation au pouvoir…

C’est encore pire avec un Joseph Lambert qui, au micro de Bob C de Radio Caraibes, a avoué être l’homme des américains, avec lesquels il collabore depuis plus de 25 ans. Il a affirmé que les États-Unis n’auront aucun problème avec lui, s’il devient Président Provisoire selon les dispositions de la Résolution prise par les Sénateurs restants. Une résolution qui ne prend guère en compte les revendications des secteurs réclamant “un président de consensus” avec une feuille de route bien fignolée.

N’en parlons pas du Dr Ariel Henry qui s’est rapidement démasqué et s’est fait éjecter de l’entente signée par des partis de l’ancien régime Tet Kale et de l’ancienne opposition à Jovenel Moïse. Son refus d’appliquer les termes de l’entente avec ses supporteurs locaux a, parait-il séduit l’international qui en a fait le remplaçant de Claude Joseph, lâché d’une manière cavalière par l’international après avoir reçu une bénédiction publique.

Tout ceci pour dire que nous avons besoin des hommes et des femmes capables de proposer, de discuter et de défendre les intérêts du peuple haïtien avec l’international.

L’heure n’a-t-elle pas sonné pour les élites politiques de décider suivant les intérêts de la nation et non sous la dictée de la communauté internationale ?

L’idée d’une coopération bilatérale ou multilatérale où Haïti est représentée comme un pays souverain par ceux qui auront à négocier en toute indépendance les intérêts de la nation haïtienne. On doit dégager une vision commune sortant d’un dialogue national souverain – sans la dictée des puissants  »amis » d’Haïti.

Aucun de ces trois hommes qui s’entre-déchirent devant les  »blancs » sans le bénéfice d’un accord politique émané d’un consensus “lajman laj” ne répondent au profil des Hommes d’Etat d’une transition de rupture, car il est impossible pour eux de discuter comme des hommes avec Helen La Lime et les autres Pro-Consuls.

Tout compte fait, ces mercenaires politiques répondant au nom de Joseph Lambert, Claude Joseph et Ariel Henry ne peuvent pas et ne doivent pas prendre les rênes du pouvoir dans un contexte où il est urgent de rebâtir les fondations de la nation.

Il est donc impératif de doter le pays d’une administration inclusive avec des hommes et des femmes mûs par la science et l’art du patriotisme. Ce sera justice pour les Pères Fondateurs de la Nation haïtienne – une terre d’histoire et de liberté pour la race noire du monde entier.

The right man at the right place, se konsa yo fè peyi !

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