Mardi 20 avril 2021 ((rezonodwes.com))– Le bateau Tet Kale tangue et est sur le point de couler dans les profondeurs d’une mer démontée. Alors, les alliés de Jovenel Moèse ont commencé à abandonner un capitaine ivre de pouvoir et enmuré dans ses illusions de règne sans partage sur un peuple appauvri, désespéré, mais imprévisible dans ses réactions.
Après les critiques acerbes du président du parti PHTK, Liné Baltazar, de l’ex-maire des Cayes Gabriel Fortuné et de l’ancien sénateur Anacacis Jean Hector, c’est au tour du sénateur du Sud-Est, chef de file du tiers du sénat, de tenter de raisonner l’apprenti-dictateur dans son entêtement à prendre des vessies pour des lanternes.
Pour Joseph Lambert, l’auto-proclamé animal politique, il est impossible pour Jovenel Moïse d’organiser son référendum constitutionnel et des élections avant le 7 février 2022.
Si comme Baltazar, Lambert pense que techniquement, les projets de Jovenel Moïse sont irréalisables, il évoque également les réserves formulées par le Binuh de La Lime, affirmant que le processus n’est pas inclusif et est rejeté par la majorité de la société.
Joseph Lambert conseille donc à Jovenel Moïse de tendre la main vers l’opposition afin de se préparer une sortie honorable, car à quelques mois du 7 février 2022, la transition post-Jovenel est inévitable.
Jovenel doit agir vite, car à mesure que le temps passe, il risque de se retrouver tout seul, sans aucun allié et face à la colère populaire, a indiqué Lambert. Les leaders de la société civile et de l’opposition doivent aussi se préparer et ne doivent pas attendre le dernier moment, a-t-il également affirmé.
