Dimanche, les 155 élus doivent prêter serment dans les jardins de l’ancien Parlement à Santiago, en raison des contraintes sanitaires liées à la pandémie.
En Haiti, 5 individus (Grenn’5, des vendeurs de conscience) dont l’un est officiellement inculpé de corruption – le général Hérard Abraham – selon un arrêt de débet de la Cour des Comptes, s’arrogent le droit de remplacer la Constitution de 1987, pour remettre en question le dossier de dilapidation des fonds de Petro Caribe. Le pire, ces 5 individus en se laissant traîner dans la boue de Jovenel Moise, ont prêté serment au Mupanah qui est loin d’être une des 18 juridictions judiciaires du pays.
5 grenn moun pa ka ekri yon Konstitisyon pou Ayiti, c’est inacceptable. Ce referendum ne devrait jamais avoir lieu et honte à tous ceux qui appuient la transformation d’Haiti en un état « de somalisation » et de voyoucratie…Il faut mettre une fin aux prétentions de Jovenel Moise, le corrupteur corrompu.
L’Assemblée constituante chilienne, qui va s’atteler à la rédaction de la nouvelle loi fondamentale, est entièrement paritaire, et 17 de ses 155 sièges ont été réservés à des représentants des peuples indigènes.
Dimanche 4 juillet 2021 ((rezonodwes.com))–Le Chili lance, dimanche 4 juillet, le processus de rédaction de sa nouvelle Constitution, avec l’installation officielle de l’Assemblée constituante, chargée de l’élaborer et composée de 155 citoyens élus à l’issue d’un processus démocratique inédit, après des mois d’une vive contestation sociale.
Cette assemblée, qui va plancher sur la nouvelle loi fondamentale pendant neuf mois minimum, douze maximum, est entièrement paritaire et 17 de ses sièges ont été réservés à des représentants des peuples indigènes.
Dans l’histoire du Chili, « c’est la première fois que les citoyens ont pu élire un corps pour écrire » une Constitution, souligne auprès de l’Agence France-Presse (AFP) Claudio Fuentes, professeur à l’université Diego-Portales. A l’issue du vote des 15 et 16 mai, les nouveaux constituants sont apparus comme très hétérogènes. Les candidats indépendants représentent 40 % des élus, au détriment des listes montées par les partis traditionnels.
Pour de nombreux analystes, cette Assemblée constituante « ressemble au Chili réel », avec des militants écologistes, des dirigeants communautaires, des avocats, des professeurs, des journalistes, des économistes, mais aussi des femmes au foyer. Les représentants des partis politiques traditionnels sont minoritaires et aucune force politique ne dispose du tiers nécessaire pour mettre son veto, les délibérations devant être approuvées aux deux tiers.
Un nouveau référendum en 2022
Parmi les membres de l’Assemblée constituante, une vingtaine d’individus faisaient partie des Chiliens descendus dans la rue pour exprimer leur ras-le-bol lors de la fronde sociale qui a éclaté le 18 octobre 2019. Ciblant d’abord une hausse du prix du ticket de métro à Santiago, la contestation s’est vite transformée en un mouvement sans précédent contre les inégalités sociales.
Face à l’ampleur des manifestations, qui ont culminé le 25 octobre avec 1,2 million de manifestants, les partis politiques avaient conclu un accord pour un référendum sur un changement de Constitution (plébiscité à 79 %). De nombreux manifestants accusaient le texte, voté en 1980, d’être le pivot du système économique ultralibéral mis en place sous Augusto Pinochet (1973-1990) et un frein à toute réforme sociale de fond.Article réservé à nos abonnés Lire aussi
Dimanche, les nouveaux élus doivent prêter serment dans les jardins de l’ancien Parlement à Santiago, en raison des contraintes sanitaires liées à la pandémie. Ils procéderont à l’élection de leur président et vice-président. Par la suite, les sessions auront lieu dans l’ex-Parlement ou dans un autre édifice public du centre de la capitale.
A l’issue de leurs travaux, la nouvelle Constitution sera soumise à un référendum en 2022. En cas de rejet, le texte actuel restera en vigueur.
Le Monde avec AFP

