Mercredi 30 juin 2021 ((rezonodwes.com))–« Depuis quand les paroles de Léon Charles, un criminel et un valet de l’international, ont de la valeur aux yeux des Haïtiens« , a commenté un activiste politique interrogé par Rezo Nòdwès. Celui-ci qui a requis l’anonymat, par peur de représailles, a rappelé que « c’est ce même Léon Charles, cet incompétent sans scrupule, et par-dessus tout un menteur invétéré, qui, le 7 février 2021, a indiqué avoir déjoué un complot de coup d’état contre le président de facto Jovenel Moise« .
En effet, les enquêtes du DG de facto de la PNH qui vont à la vitesse de la descente aux enfers du pays, ont conclu que des alliés du policier syndiqué assassiné mardi soir, pour venger sa subite disparition, sont (NDLR: seraient) cachés derrière l’exécution sommaire de la militante Antoinette Duclaire et du journaliste Diego Charles.
Le patron du redoutable corps secret Team Leon, Léon Charles qui a tenté d’orienter tout comme l’a toujours fait Claude Joseph intentionnellement, et d’attribuer les crimes à d’autres auteurs, pour blanchir Jovenel Moise et son G9, sans l’approfondissement d’une enquête indépendante, n’a pas hésité lors d’un point de presse à cracher sur le cadavre d’un ancien policier. Les gangs de Jovenel Moise se sont, cette fois-ci, comportés en enfants de chœur, aurait-il laissé croire et que tout va pour le mieux sur la route de Carrefour.
D’autre part, dans le chapitre « les enquêtes se poursuivent« , alors que les dossiers d’assassinat du bâtonnier Dorval et de l’étudiant de ENS traînent dans les tiroirs depuis presqu’environ un an, le PM rechargeable Claude Joseph, comme au sortir du rêve, dans les nimbes du sommeil, a ordonné au ministre de facto de la Justice d’ouvrir une enquête sur la mort d’une militante anti-Jovenel Moise.
Claude Joseph, qui est entré par effraction à la Primature et a usurpé une fonction publique, a recommandé que les auteurs des crimes, une fois identifiés, soient punis conformément à la loi.
Soulignons que Port-au-Prince a vécu mardi une nuit de terreur qui s’est achevée au lever du jour, car plus d’une quinzaine de citoyens dont un journaliste et une militante ont été assassinés par les gangs armés régnant en maître et seigneur sous le couvert de l’impunité totale, ont dénoncé de nombreux organismes de défense de droits humains.
