Elections/Venezuela : Maduro pressuré par 14 pays membres de l’OEA dont les USA!

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Le Venezuela de Maduro pressuré par une dizaine de pays membres de l’OEA dont les USA, de tenir au plus vite des élections et de libérer des prisonniers politiques

Caracas, vendredi 24 mars 2017 ((rezonodwes.com)).-Les Etats-Unis et 13 autres pays ont demandé à Caracas, sous peine d’expulsion de l’OEA de libérer les prisonniers politiques et d’organiser au plus vite des élections.




Les 14 pays incluant le Canada, la Colombie, l’Argentine, le Brésil et le Mexique, qui voient en cette expulsion un dernier ressort, ont opté de préférence pour un dialogue pouvant aider le Venezuela à sortir d’une profonde crise économique dans laquelle est plongé le pays. La baisse du prix de baril de pétrole sur le marché international, serait à l’origine des difficultés auxquelles est confronté le régime socialiste de Nicolas Maduro.

Le Département d’État américain, de son côté, opte pour la tenue immédiate des élections et la libération des prisonniers politiques y compris le très renommé Lopez Leopoldo. Les américains affirment qu’ils ne sont pas en train de pousser le dos du Venezuela vers la sortie de l’OEA, mais souhaiterait voir rapidement des réformes à commencer par des élections.

En réponse au rapport du Secrétariat général de l’OEA dont plusieurs haitiens gardent un mauvais souvenir en 2011, le président vénézuélien Nicolás Maduro a qualifié d’ « incapable » le secrétaire général de l’OEA . Il a poursuivi que « nous n’allons pas rester muets ou les bras croisés face à l’agression du secrétaire général, de cet incapable appelé Luis Almagro». Maduro qui se veut plus ferme dans ses déclarations a affirmé que « personne ne menace le Venezuela et encore moins cette ordure. »




Maduro a également affirmé qu’il répondra « avec fermeté au rapport de Luis Almagro qui invoque la Charte Démocratique, ce qui pourrait faire suspendre le Venezuela de l’ OEA si 2 tiers des 34 membres de cet organisme le décident ».

Il est fort à parier que, vu les bienfaits de Petro Caribe pour les administrations de René Préval d’abord, ensuite celles de Michel Martelly, jusqu’à l’épuisement quasi-total des fonds, à moins d’un revirement, le vote d’Haiti n’ira jamais à l’encontre de la République socialiste-bolivarienne pour l’expulser de l’OEA.

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