En six mois, il y aura des élections-sélections en Haïti. Claude Joseph se réjouit déjà pour aider le dictateur et le corrupteur corrompu Jovenel Moise à passer la mayèt à Michel Martelly qui a donné, selon TiClaude, « deux tragédies électorales » en 2015. Pauvre petit pays et dire que les Etats-Unis viennent tout juste de rappeler l’abolition de l’esclavage le 19 juin 1865 !
Samedi 19 juin 2021 ((rezonodwes.com))–En dépit de la marche du 18 juin partant du Consulat d’Haïti à New York pour aboutir au siège des Nations-Unies, afin de dénoncer l’ingérence internationale dans la crise qui sévit dans le pays, l’organisation mondiale tient à l’organisation des élections, une « troisième tragédie électorale« , pour reprendre Claude Joseph, très critique envers ce régime pour avoir organisé en 2015 « deux tragédies électorales« , la cause du malheur de cette nation en 2021, ont révélé des acteurs politiques.
Les Nations Unies selon les plaidoiries de la cheffe de Binuh, ont réaffirmé vendredi leur soutien au processus électoral en Haïti, qui doit renouveler tout le personnel politique lors des élections de septembre, a confirmé un communiqué du gouvernement de facto incapable de contrôler le dérapage des gangs criminels G9 pro-pouvoir qui ont mis à feu et à sang la capitale.
Jeudi, le premier ministre haïtien rechargeable et ministre de facto des Affaires étrangères, Claude Joseph, a rencontré le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, en marge d’une réunion spéciale du Conseil de sécurité.
« Le Secrétaire général a renouvelé le soutien de l’ONU au processus politique en Haïti, en particulier l’organisation d’élections à tous les niveaux avant la fin de 2021« , indique le communiqué alors que Jovenel Moise, sans légitimité, a déclaré en 2020 « kèlkan swa lè eleksyon yo fèt se li kap genyen yo« .
Au cours de la réunion du Conseil de sécurité, Helen la Lime, notons-le, a qualifié la tenue des élections d' »impérative » et a encouragé toutes les parties à aplanir leurs différences et à travailler ensemble pour résoudre les problèmes politiques de longue date ainsi que les questions structurelles et sociales qui entravent le progrès national.
Elle a également noté l’aggravation de la violence des gangs qui ont déplacé des centaines de familles dans les quartiers pauvres de Port-au-Prince et exacerbé le sentiment d’insécurité, sans toutefois indexer la complicité de Jovenel Moise, sans mandat constitutionnel, depuis le 7 février 2021.
Soulignons que les haitiens, dans les rues de New York, le vendredi 18 juin, ont opté pour le plein respect de la Constitution de 1987 et que, selon eux, « pas question de referendum et d’élection avec Jovenel Moise, un criminel notoire et sans légitimité« .
