Pendant que les maîtres de Port-au-Prince tentent de faire croire qu’ils peuvent arriver à imposer au pays un referendum illégal et interdit par la Constitution, les dominicains, quant à eux, avancent avec leur projet de nous séparer du reste du monde comme des indésirables et incapables de gérer le petit chez nous que nos ancêtres nous ont légué, tellement, il reste encore parmi nous de petits domestiques et d’esclaves et d’individus achetés et vendus à vils prix.
La clôture, d’environ quatre mètres de haut, repose sur un mur en briques de ciment et est surmontée d’une spirale de fil de rasoir, déjà rouillé dans certaines sections par l’humidité du lac.
Mercredi 12 mai 2021 ((rezonodwes.com))–La République dominicaine a déjà construit 23 kilomètres de clôture le long de la frontière avec Haïti, travaux commencés avant que le président Luis Abinader n’annonce son intention d’ériger une clôture sur toute la longueur de la ligne de démarcation afin de freiner l’immigration et la contrebande.
Les sections construites sont situées aux postes frontaliers de Jimani et Elias Piña, les deuxième et troisième plus importants entre les deux pays, et les travaux sont toujours en cours, a déclaré à l’agence de presse Efe, le général Santo Domingo Guerrero Clase, directeur des plans et des opérations de l’état-major général.
La construction a été réalisée par l’armée de « manière discrète », sans annonce majeure de la part des autorités dominicaines, qui entendent contrôler l’immigration irrégulière, en plus d’endiguer la contrebande, le trafic d’armes et de drogues, ainsi que le vol de véhicules et de bétail.
LA CLÔTURE CONSTRUITE
La plus longue section de la clôture commence sur les rives du lac Azuei et serpente à travers les collines arides qui bordent la ville dominicaine de Jimani, la plus proche du poste frontière sur la route reliant Saint-Domingue à Port-au-Prince.
La clôture, d’environ quatre mètres de haut, repose sur un mur en briques de ciment et est surmontée d’une spirale de fil de rasoir, déjà rouillé dans certaines sections par l’humidité du lac.
Gardée 24 heures sur 24 par des soldats du Corps spécialisé dans la sécurité des frontières terrestres (Cesfront), la clôture coupe en deux les chemins rocheux qu’utilisaient les contrebandiers et les trafiquants pour accéder aux terres dominicaines depuis le lac, selon les militaires qui assurent la surveillance du mur.
L’autre section déjà achevée, construite entre 2019 et 2020, se dresse dans les collines près d’Elías Piña, le point de passage officiel entre la République dominicaine et Haïti, situé au centre de l’île des Caraïbes, a rapporté EFE.
LA NOUVELLE BARRIÈRE TECHNOLOGIQUE
En février dernier, le président Abinader a annoncé solennellement, lors de son discours devant le Congrès national, la construction d’une clôture le long de toute la frontière, accompagnée de systèmes technologiques, tels que des caméras de reconnaissance faciale, des capteurs de mouvement et des capteurs infrarouges.
L’objectif, selon M. Abinader, est de mettre fin dans les deux ans qui viennent à l’immigration irrégulière, au trafic de drogue, à la contrebande et au vol de véhicules et de bétail.
Le général Jose Manuel Duran, commandant du Cesfront, a expliqué à Efe que la clôture ne couvrira pas les 380 kilomètres de la frontière, car elle ne sera pas nécessaire dans les zones montagneuses, et ne sera installée que dans les « endroits névralgiques », qui sont actuellement considérés comme « vulnérables ».
« Toutes les menaces auxquelles nous sommes confrontés au quotidien, avec ces travaux, seront contrôlées de manière significative, car il n’y a aucun moyen de faire passer une vache qui a été volée du côté dominicain d’une hauteur de 15 pieds, ni un véhicule« , a déclaré le général Durán à Dajabón, le principal point de passage entre la République dominicaine et Haïti, situé dans le nord de l’île, et où il n’y a toujours pas de clôture.
Actuellement, les entreprises intéressées par le projet de nouvelle clôture préparent leurs expertises afin de soumettre des propositions pour la construction, qui devrait commencer avant la fin de l’année.
Selon des sources militaires, la construction de la nouvelle clôture commencera probablement à Pedernales, le poste le plus au sud et le moins fréquenté des quatre postes-frontières officiels.
