Abinader, 1er mai 2021 : « aucune institution gouvernementale ne licenciera des employés sans disposer au préalable des ressources nécessaires pour leur verser leurs indemnités ».
Un syndicaliste dominicain a demandé au président Abinader de promouvoir une réforme fiscale prévoyant que ceux qui « ont le plus doivent payer le plus », en plus d’améliorer les services publics et la qualité de vie de la population.
Dimanche 2 mai 2021 ((rezonodwes.com))–Le secteur syndical a appelé le gouvernement à promouvoir une augmentation de 40% des salaires des travailleurs dominicains, tandis que le président Luis Abinader a promis de « stimuler » le secteur privé afin qu’, « après avoir surmonté la pandémie, il parvienne à augmenter les salaires ».
Les dirigeants des principales confédérations syndicales de a République Dominicaine ont rejoint M. Abinader lors d’un événement marquant la Journée internationale des travailleurs.
» Le gouvernement favorise que la résurgence que nous observons dans l’économie dominicaine atteigne tous les Dominicains (…) ou nous avançons tous, ou il n’y a pas de développement « , a déclaré le président Abinader lors de la réunion qui s’est tenue à l’Institut de formation professionnelle technique (Infotep).
Il a assuré qu’il ferait les efforts nécessaires pour que le salaire nominal des travailleurs soit « plus proche » du salaire réel qu’ils reçoivent.
M. Abinader a déclaré qu’il était un « défenseur » de la liberté syndicale et qu’il ne concevait pas de croissance économique sans politiques adéquates conduisant au développement au profit de tous les Dominicains.
D’autre part, il a déclaré avoir passé des instructions pour qu’aucune institution gouvernementale ne licencie des employés sans disposer au préalable des ressources nécessaires pour leur verser leurs indemnités.
Les syndicalistes Rafael « Pepe » Abreu, Gabriel del Rio et Jacobo Ramos, ont évoqué séparément la nécessité d’augmenter les salaires, la réforme de la sécurité sociale et la signature d’un pacte fiscal « intégral ».
M. Abreu a demandé au président de promouvoir une réforme fiscale qui précise que ceux qui « ont le plus doivent payer le plus », en plus d’améliorer les services publics et la qualité de vie de la population.

