Claude Joseph et Mathias Pierre savent-ils qu’il ne peut y avoir aucun referendum en République Dominicaine tant que le parlement n’arrive pas à statuer sur quel genre de sujet le peuple sera appelé à se prononcer ? Mais bon sang, pourquoi y-a-t il autant de domestiques intellectuels chez nous ? En plus d’exhiber une certaine fierté de collabos… Nul ne sait le dénouement du jour tant que le soleil n’aura pas disparu devant le jour pour faire place à la nuit.
Mathias plus Tèt Kale que Liné Balthazar, corrige les cahiers de celui-ci en public pour raconter des mensonges et majorer des chiffres.
Vendredi 22 avril 2021 ((rezonodwes.com))–Mathias Pierre, dernière recrue du régime Tèt Kale, pour tenter de minimiser la grande portée des méga-manifestations du 29 mars 2021 contre la tenue du referendum illégal de Jovenel Moise, a déclaré vendredi lors d’un entretien exclusif à Radio Méga que « des matériels sensibles seront délivrés à la mi-mai et que tout sera en place d’ici le 27 juin, date prévue pour la consultation populaire« .
L’Ingénieur Mathias Pierre et Dr. Claude Joseph qui ont qualifié respectivement de « mise en scène de l’ambassade américaine« , le parachutage de Jovenel Moise au Palais National et de « tragédies électorales« , les deux scrutins tenus sous l’administration Martelly-Paul, se démènent comme le diable dans un bénitier pour donner à Haïti sa « troisième tragédie électorale PHTK« . Tout simplement, les nègres d’Haïti descendants d’esclaves n’ont plus le droit de décider de l’orientation de leur destin.
Le gouvernement de facto appuyé par le Core Group, un fait unique, est « confiant dans la réalisation du référendum » interdit par la Constitution de 1987, malgré les critiques croissantes, même de la part de ses alliés, sur l’absence de consensus pour modifier la constitution actuelle.
Des membres de l’opposition haïtienne qui se démarquent de cette « mascarade« , selon eux, qui ne verra pas le jour, ont souligné que que l’Office national d’identification (ONI) n’a jusqu’à présent fourni qu’un peu plus de 61 % des cartes illégales Dermalog, ce qui signifie que 2,6 millions de personnes ayant le droit de vote ne peuvent actuellement pas participer au référendum bidon de Jovenel Moise.
Mathias Pierre, nommé ministre délégué de facto aux Affaires électorales, a réfuté que l’ONI ne soit pas en mesure de terminer les identifications avant le 27 juin, date du référendum, et s’en est pris à Liné Balthazar, président du parti Tet Kale au pouvoir, qui a mis en doute la capacité de l’institution.
« Les données rapportées par Liné Balthazar sont incorrectes », a déclaré M. Pierre, plus rose que le chef Tèt kale, au micro de l’analyste politique Romandes Samedi. Pour tenter de faire croire que tout est en marche pour un processus biaisé au départ, il a affirmé sans preuve à l’appui que 4,4 millions de citoyens sont actuellement enregistrés, dont 3,4 millions ont déjà reçu leur carte d’identité.
Pierre, traité de « prostitué intellectuel » par des internautes, vu ses déclarations incendiaires anti-Jovenel qu’il a publiquement dénoncé de bénéficier des fonds publics pour un « fo jaden banann AgriTrans« , a également rejeté les chiffres des électeurs potentiels proposés par les médias, indiquant une « liste électorale d’environ sept millions de personnes« . Selon l’activiste PHTK, encore sans preuve à l’appui, il travaille avec les données de la carte électorale de 2015, qui a établi 6,5 millions d’électeurs.
Outre les cartes d’identité, le projet de référendum est critiqué pour avoir été mené de manière unilatérale, sans le consensus des autres forces politiques et sociales du pays.
Récemment, Gabriel Fortuné, ancien maire des Cayes et allié inconditionnel du régime PHTK, a assuré que l’initiative ne respecte pas la constitution actuelle.
Pour sa part, Anacacis Jean Hector, chef du parti de la Ligue alternative pour le progrès, allié de PHTK, a qualifié le projet de loi de maladroit et a critiqué le président de facto Jovenel Moïse pour l’avoir imposé sans soutien.
L’opposition et d’autres groupes sociaux ont refusé de participer au referendum bidon et ont fait valoir que le mandat constitutionnel de Moïse a expiré le 7 février, ce qui signifie qu’il n’a pas la légitimité nécessaire pour modifier la loi et convoquer les élections générales prévues pour la mi-septembre. Mais pour Mathias Pierre, « sans ces élections » – exclusives et frauduleuses programmées à l’avance – ce sera « le chaos arrivé au 7 février 2022 », sans toutefois se rendre compte que le pays à l’état de voyoucratie – Banana Republic – est déjà plongé en plein dans le chaos avec un président de facto à la tête des gangs fédérés qui tuent, violent, massacrent, rançonnent et se comportent en justiciers de la ville.