Le Guide de la révolution 21 : Rony Blain publie une proposition de sortie de crise pour façonner un nouveau modèle d’État

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par Rony Blain

Samedi 17 avril 2021 ((rezonodwes.com))–

PREAMBULE

Depuis l’Indépendance, notre nation ne dispose pas de pacte de gouvernabilité. De l’improvisation à la maladresse, nous avons atteint le fond du précipice.

Actuellement, la population est prise en otage d’un côté par le Pouvoir, de l’autre par l’Opposition. Les deux camps entretiennent assassins, pyromanes, dilapidateurs, incultes, immoraux, malfaiteurs. De cette clique, il faut reconnaître la responsabilité de l’Oligarchie qui arme les bandits après avoir financé les élections frauduleuses.

Pour compenser cette carence, nous publions ce document intitulé LE GUIDE DE LA RÉVOLUTION 21, lequel détermine la direction à donner aux événements politiques, aux négociations officielles aussi bien qu’aux manifestations de rue.

La « nouvelle direction » se définit par l’avènement de nouveaux acteurs et l’adoption de nouveaux règlements.

C’est pour la première fois dans l’histoire nationale que la population a accès à des informations sur sa destiné politique.

Par cette démarche nous révoquons le permis de chasse des éternels candidats, nous barricadons la tribune des faux prophètes, nous dénonçons la presse qui nous induit en erreur. Par contre, nous invitons les sceptiques et les éléments de la majorité silencieuse sans oublier nos émigrés à prendre part au chantier d’une nouvelle nation.

A la satisfaction générale, nous promulguons l’Édification d’un nouveau modèle d’État ainsi que l’Émergence d’une nouvelle élite politique. C’est à ce niveau qu’il faut rectifier l’ensemble de nos contradictions politiques.

LE GUIDE DE LA RÉVOLUTION 21 contient les chapitres suivants : Le Manifeste, La Feuille de route, Le Nouvel État, L’organigramme révolutionnaire, Le Gouvernement révolutionnaire.

Par ce geste, nous invitons la population à plébisciter l’équipe que nous proposons en  prenant une part active dans l’élaboration de l’ouvrage du changement. Nous invitons aussi les cadres nationalistes à se rallier au mouvement.

Pour sa stabilité, notre pays doit être gouverné par des lois non par des personnalités.

Une fois avertis, vous avez deux options : appuyer la Révolution ou bien parapher l’Acte de décès de la République.

Notre devise est celle-ci : Vive la Révolution ! A bas la  Disparition !

Rony Blain

CHAPITRE 1

MANIFESTE DE LA NOUVELLE OPPOSITION NATIONALE

 (Deuxième édition 11 avril 2021)

Le manifeste de la Nouvelle opposition nationale représente le résumé des réformes primaires, c’est-à-dire, celles qui alertent la priorité nationale. Pratiquement, ces réformes définissent la nouvelle direction politique et la nouvelle orientation administrative.

Loin d’être idéologique, la « Révolution 21 » prendra la forme d’une transition dès que les objets visés sont atteints, à savoir l’Édification d’un Nouvelle État aussi bien que l’Émergence d’une nouvelle élite politique.  Il faut trente (30) à trente six (36) mois pour achever ce chantier avant de reprendre la voie démocratique.   

1. La Décentralisation administrative propose une nouvelle division géographique. Maintenant, le pays est divisé en trois (3) Régions ; une Région est divisée en trois (3) Départements.  Au total, le pays compte neuf (9) Départements.

2. Le Gouvernement municipal est institué au niveau du Département. La Municipalité est en charge de la gestion physique, économique, agraire, sanitaire, académique, judiciaire, sécuritaire et sociale du Département.

Fonctionnant comme un mini-État, la Municipalité doit être financièrement autonome. Il doit développer l’économie en amplifiant la production et garantissant l’emploi.

3. Le Gouvernement régional se place entre l’Exécutif et la Municipalité. Le Gouvernorat définit la politique régionale en maintenant dans un cadre unitaire les trois (3) Municipalités qui forment sa juridiction.

4. Le Gouvernement central est réduit à sa plus simple expression. Abolies, la Présidence et la Primature sont remplacées par un Conseil exécutif de trois (3) membres. L’instance perd le contrôle des finances, la sécurité et la justice. Les Ministères sont réduits au nombre de sept (7).   

Désormais, la plupart des Organismes indépendants fonctionneront sous la tutelle du Conseil d’État et de la Sûreté interne. D’autres recevront le statut d’Agence gouvernementale. Elles relèvent directement du Parlement.

5. Le Nouveau Parlement est composé d’une chambre unique. Les Parlementaires sont élus soit trois (3) par Municipalité. Le Pays compte neuf (9) Municipalités, on compte vingt-sept (27) Parlementaires.

Pour ramener l’ordre au sein du grand corps, le Bureau disciplinaire du Parlement fonctionnera sous la tutelle du Conseil d’État.

6. La Sûreté interne représente la police des polices. En outre, elle protège l’État contre ses ennemis internes en combattant la corruption dans le secteur public. Les cinq (5) membres du Conseil de direction de la Sûreté interne sont élus au Parlement.

7. Le Conseil d’État se tient entre l’exécutif et le législatif. Il exerce un droit de regard sur l’ensemble de l’appareil d’État, incluant, Présidence, Parlement, Gouvernorat, Municipalité, Judiciaire et les autres instances publiques. Les sept (7) membres du Conseil d’État sont élus au  Parlement.

8. L’Appareil sécuritaire représente l’ensemble des forces armées nationales. Il inclut le Corps de sécurité du Palais National, le Corps de sécurité du Parlement, le Corps de sécurité judiciaire, la Police municipale, la Police régionale, la Brigade d’intervention.

Les compagnies de sécurité privée seront abolies. Le Service de sécurité nationale, une instance publique prendra la relève.

En outre, une milice a été créée pour défendre le territoire national contre les envahisseurs. Ce corps est commandé par un Conseil de sécurité de cinq (5) membres : le Président du Parlement, le Président de la cour de cassation et les trois Gouverneurs régionaux.

9. L’Institut électoral national est l’organisme chargé d’organiser les élections. Il est administré par un Conseil de cinq (5) membres élus par le Parlement.

L’examen des dossiers de candidature et l’annonce du résultat des élections sont de l’apanage du Conseil d’État.

10. L’Académie électorale représente l’unique organisation politique autorisée à présenter des candidats aux élections. Financée par l’État, elle est administrée par un Conseil de cinq (5) membres élus par le Parlement.

Lors des élections, l’Académie électorale soumet cinq (5) candidats au plus par siège électif. L’instance prend en charge tous les préparatifs électoraux à sa charge, c’est-à-dire, elle finance, appuie, intervient au nom du candidat tout le long du processus.

Les partis et les associations politiques sont abolis.

11. L’Institut de gestion de la fonction publique est en charge de la gestion de l’Administration publique. Autonome, il régularise les services : leurs attributions, leur mode de fonctionnement, leur budget, le nombre d’employés tout en proposant la création ou l’abolition des services. Il organise des concours d’entrée dans le secteur public,  autorise les promotions, les augmentations, assure le maintien de discipline.

L’Institut de gestion de la fonction publique est administré par un Conseil de cinq (5) membres élus par le Parlement. 

12. La Nouvelle Constitution a aboli le poste de Premier ministre, l’Armée d’Haïti, les partis politiques et le créole comme langue officielle. Elle propose le désarmement général.

13. La Direction nationale des finances propose un nouveau modèle de fiscalité, la réouverture des industries publiques ainsi que la protection de la production nationale. Une banque publique doit être créée pour subvenir au besoin de la moyenne industrie aussi bien que l’entreprenariat. Pour ses complexités, la réforme économique est de l’apanage d’un gouvernement élu.

Le Ministère des finances est aboli. Un nouvel organisme, pareil à la Banque centrale hérite ses prérogatives.

14. La nouvelle classe politique regroupe les citoyens de valeur, les plus éduqués, les plus raffinés, issus de familles établies. Les critères d’adhésion reposent sur les diplômes, la réputation, les réalisations et les antécédents de la personne. En un mot, le pouvoir revient aux plus capables.

15. Le Conseil suprême de justice octroie certaines compétences aux Gouvernement municipal, régional, central, après la disparition du Ministère de la justice.

CHAPITRE 2

LE NOUVEL ÉTAT

(Quatrième édition 2018)

Le Nouvel État représente la première section du Guide de la réforme haïtienne. Comme son nom l’indique, le document expose le contour d’un État modernisé, aux vœux de la rue.

1. La Nouvelle division géographique

2. Le Pouvoir exécutif

3. Le Gouvernement municipal

4. Le Gouvernement régional

5. Le Pouvoir judiciaire

6. Le Pouvoir législatif

7. Le Conseil d’État

8. La Sûreté interne

9. L’Appareil sécuritaire

10. L’Institut de gestion de la fonction publique

11. L’Institut électoral national

12. L’Académie électorale nationale

13. L’Institut de l’expertise nationale

CHAPITRE 3

FEUILLE DE ROUTE

 (Septième édition, 11 avril 2021)

Première étape : 1. Formation du Conseil d’État 2. Formation du  Conseil exécutif 3. Formation du cabinet ministériel 4. Formation de la Sureté interne.

Deuxième étape : 5. Formation d’une nouvelle Force de sécurité avec les éléments dissidents de la Police nationale. 6. Aménagement d’un espace sécuritaire à la Capitale favorable au fonctionnement du Gouvernement révolutionnaire.

Troisième étape : 7. Départ anticipé de tous les élus.  8. Abolition du poste de Premier ministre et de la Présidence.

Quatrième étape : 9. Création progressive des autres institutions administratives et des Commissions de réforme.

Cinquième étape : 10. Demande l’appui de 1500 militaires auprès de l’Union africaine, l’ONU ou l’OEA pour sécuriser la Capitale 11. Demande d’un prêt de $150.000.000 US

Sixième étape 12 : Début des travaux de restructuration du secteur public. 13. Rédaction d’une nouvelle Constitution. 14. Préparation de la loi électorale.

Septième étape 14 : Publication de la Nouvelle Constitution. 15. Organisation des élections.

CHAPITRE 4

L’ORGANIGRAMME RÉVOLUTIONNAIRE

(Septième édition 2021)

LA NOUVELLE DIRECTION

1. Le Conseil exécutif révolutionnaire

2. Le Cabinet révolutionnaire

LES NOUVELLES INSTITUTIONS ADMINISTRATIVES

1. Le Conseil d’État

2. La Sûreté interne

3. L’Institut de gestion de la fonction publique 

4. L’Institut de gestion des services publics

5. L’Académie électorale

6. L’Institut d’expertise nationale 

7. Le Bureau logistique

8. Le Bureau de l’information

LES COMMISSIONS DE RÉFORME

1. La Commission d’édification de la Sûreté interne

2. La Commission d’édification du Conseil d’État

3. La Commission d’édification de l’Institut électoral national 

4. La Commission de réforme judiciaire

5. La Commission de réforme exécutive

6. La Commission de réforme de la fonction publique

7. La Commission de réforme législative

8. La Commission de décentralisation administrative & géographique

9. La Commission de réforme des services publics

10. La Commission de rédaction de la Nouvelle constitution

LES GOUVERNEMENTS DÉCENTRALISÉS

1. Le Gouvernorat

2. La Municipalité

CHAPITRE 5

LE GOUVERNEMENT RÉVOLUTIONNAIRE

(Neuvième édition 2021)

Depuis plus d’une quinzaine d’années, nous renouvelons la liste des experts nationaux les plus remarquables. Cette pratique est admise dans tous les pays avancés.

Les personnalités que nous proposons émanent d’une sélection faite après avoir évalué les entrevues qu’elles ont données à la presse nationale ou sur la pertinence des livres et des articles qu’ils ont publiés.

Une Commission révolutionnaire doit être créée pour faciliter l’exécution des deux premières étapes de la Feuille de route.

Le Conseil exécutif révolutionnaire

Le  Conseil exécutif révolutionnaire est composé de trois membres :

1. Hérard Jadotte : sociologue

2. Marie Suzie Legros : avocate

3. Joseph Jean-Louis Mécène: avocat

La Présidence du Conseil exécutif est définie par un système de rotation de six (6) mois partant de l’ordre indiqué dans le texte.

Mission du conseil exécutif révolutionnaire  

Le Conseil exécutif révolutionnaire est appelé à jouer le rôle suivant :

1. Présenter sa Feuille de route. 2. Divulguer son programme de réforme. 3. Faire les nominations dans le secteur public sous les suggestions du Conseil d’État. Pour être plus claire, à chaque nomination, le Conseil d’État introduit une liste succincte de candidats pour  guider le Conseil exécutif dans l’exercice de ses fonctions. 4. S’assurer du bon fonctionnement des institutions publiques 5. Veiller sur l’intronisation de la Réforme. 6. Communiquer à la nation sur une base hebdomadaire la nature des difficultés rencontrées aussi bien que les progrès enregistrés. 7. Calmer le climat politique en se mettant à l’écoute des revendications populaires. 8. Rassurer les secteurs privé et international. 9. Gouverner dans le sens du droit et du devoir.

Le Cabinet révolutionnaire

La Révolution retient le service de sept (7) Ministères. Les autres disparaiteront progressivement.

1. Santé : Dieudonné Jean-Baptiste 2. Agriculture : Jacques Blaise  3. Éducation : Hérold Toussaint 4. Affaires Sociales : Michel Soukar 5. Économie : Kesner Pharel   6. Affaires étrangères : Augustin D’Meza 7. Travaux public : Claude Prepty

Le Ministère des finances est appelé à devenir une Agence autonome comme la Banque centrale. Comme toutes les futures Agences autonomes, elle relèvera du Pouvoir législatif.

Le Ministère de la Justice sera aboli en faveur du Conseil suprême de justice.

LES NOUVELLES INSTITUTIONS

Le projet d’édification d’un Nouvel État préconise la création de nouvelles institutions. Cette approche réduit l’influence de la politique quand l’Administration publique se détache du Gouvernement.

Le Conseil d’État  

Le Conseil d’État est composé de sept (7) membres choisis parmi les plus sages de la nation.

1. Rosemond Pradel  2. Victor Benoît 3. Édouard Alexis 4. Joseph Gerdy Lissade 5. Dunois Erick Cantave 4. Edwindge Lalane 6.  Dieudonné Fardin 7.  Fritz Alphose.

Pendant la période révolutionnaire, le Conseil d’État détient le réel pouvoir.

1. Il soumet au Conseil exécutif la liste de candidats à la fonction publique. 2. Il coordonne la conception et l’application des réformes 3. Il avalise les décisions gouvernementales. 4. Il est responsable de la nouvelle direction politique nationale. 5. Rien ne peut être fait sans son adhésion.

La Sûreté interne

La Sûreté interne est appelée à protéger l’État contre ses ennemis internes et externes. Détenant le monopole du renseignement national, il veille sur le secteur public.

La Sûreté interne est composée de cinq (5) membres choisis parmi les meilleurs experts du pays.

1. Reynold Georges 2. Karl-Henry Périclès 3. Osner Févry 4.  Yves Cadet  5. Gracien Jean.

L’Institut de gestion de la fonction publique

L’Institut de gestion de la fonction publique s’occupe du fonctionnement quotidien du secteur public. Il détient le dossier des fonctionnaires, il supervise les services.

L’Institut de gestion de la fonction publique est composé de cinq (5) membres.

1. Jean Marie Guillaume  2. Watson Denis  3. Sauveur Pierre Etienne 4.  Joseph Harold Pierre 5. Émilie Prophète.

L’Institut électoral national

L’Institut électoral national a pour fonction d’organiser les prochaines élections. Il doit tenir compte de la nouvelle division administrative et le  nouveau modèle électoral.

1. Eddy Labossière 2.  Enomy Germain 3. Webster Pierre 4. Jacques Sampeur 5. Marie Yolène Gilles. 

L’Académie électorale

L’Académie électorale remplace les partis et des associations politiques dont la révolution recommande l’abolition pour leur inutilité et leur nuisance.

L’Académie électorale est composée de cinq (5) membres.

1. Frédéric Gérald Chéry 2. Antoine Augustin 3.  Jacky Lumarque 4. 5. Carole Démesmin.

L’Institut de l’expertise nationale

L’Institut de l’expertise nationale a pour mission d’identifier et de localiser tous les experts haïtiens, professant au pays et à l’étranger. Leurs coordonnées doivent placer dans un registre officiel après les avoir contactés.

1. Gary Victor 2. Emmanuel Ménard  3. Marvel Dandin 4. Himmler Rébu  5. Euvonie Georges Auguste.

Le Bureau logistique

Le Bureau logistique remplit les fonctions suivantes : 1. Etre en charge de l’hébergement des Conseils et Commissions 2. S’occuper du salaire des membres des Conseils et Commissions. 3. S’assurer de la sécurité personnelle des membres des Conseils et Commissions. 4. Véhiculer si nécessaire les membres des Conseils et Commissions 5. Procurer les équipements nécessaires aux intéressés. 6. Planifier les réunions. 7. Collecter les procès verbaux des réunions des différents Conseils et Commissions pour le compte du Conseil d’état. Les courriers électroniques et les communications téléphoniques doivent être rapportés, car certains Conseils et Commissions travaillent aussi à distance.

LeBureau logistiqueest ainsi structuré :

1. Un représentant du Conseil d’État 2. Un représentant du Ministère des finances 3. Un représentant de la sureté interne 4. Un représentant du Ministère des Travaux Public  5. Un représentant de la Police.

Le Bureau de l’information

Fonctionnant sous la tutelle du Conseil d´État, le Bureau d’information a pour fonction de divulguer les informations sur le chantier des réformes aussi bien que les décisions gouvernementales.

LES COMMISSIONS DE RÉFORME

1. La Commission de réforme législative

La Commission de réforme législative a pour mission d’introniser la réforme administrative.

1. Samuel Madistin 2. Mirlande Manigat 3. Patrice Dumond  4. Edgard Leblanc 5. Carl Murat Cantave.

2. La Commission de rédaction de la Nouvelle constitution

La Commission de rédaction de la Nouvelle constitution a pour mission de rédiger une nouvelle Constitution.

1. Gervais Charles 2.  Jerry Tardieu 3. Moïse Sénatus 4. Pierre Buteau 5. Kébreau Zamor.

3. La Commission de décentralisation administrative & géographique

Le Conseil de direction de l’Institut électoral provisoire a pour mission de définir la décentralisation administrative et géographique.

4. La Commission de réforme des services publics

LeConseil de direction de l’Institut de gestion des services publics a pour mission d’initier la restructuration des services publics.

5. La Commission de réforme de l’Administration publique

L’Institut de gestion de la fonction publique a pour mission de procéder à la restructuration de l’Administration publique.

Il faut noter que les Services publics sont détachés de la Fonction publique.

LES GOUVERNEMENTS DÉCENTRALISÉS

La délégation du pouvoir exécutif engendre les Gouvernements décentralisés. Ces mesures préviennent le totalitarisme assure en même temps une meilleure gestion de la chose publique.

La nomination des Gouverneurs et des Maires est de l’apanage du Conseil exécutif sous la suggestion du Conseil d’État.

A noter qu’en temps normale, ces postes sont de nature élective. A l’instant, ces postes reviennent à des personnalités apolitiques.

Gouvernement régional

Nous avons anticipé la nomination de ces personnalités jugées conformes à l’esprit de la Révolution.

1. Gouverneur du nord : Rosny Desroches

2. Gouverneur du sud : Endris Riché

3. Gouverneur  de l’ouest : Maryse Pénette Kédar  

Gouvernement municipal  

Nous laissons la discrétion au Conseil d´État de proposer une liste de cinq  candidats par poste au Conseil exécutif lequel détient les privilèges de faire les nominations municipales.

1. Municipalité de Cap-Haïtien : *

2. Municipalité de Port-de-Paix :*

3. Municipalité des Gonaïves : *

4. Municipalité de Jérémie : *

5. Municipalité des Cayes :*

6. Municipalité de Jacmel :*

7. Municipalité de Port-au-Prince : *

8. Municipalité de Saint-Marc : *

9. Municipalité de Mirebalais : *

CHAPITRE 6

GÉNÉRALITÉ

1. Pour des raisons budgétaires, il faut fixer au préalable la durée d’exploitation des Commissions de réforme.

2. Il faut éviter de créer trop de Commissions simultanément afin de prévenir les conflits, la confusion et l’incurie.

3. Les Commissions de réforme sont libres de présenter leur calendrier et leur horaire de travail au Conseil d´État.

4. Certains acteurs peuvent travailler à distance par téléphone, Internet ou bien utiliser le service de messagers fournis par le Bureau logistique.

5. Les membres des différents Conseils se réservent le droit de se réunir dans des résidences privées. Ils doivent se contenter d’envoyer un rapport au Conseil d’État.

6. Les acteurs du « processus révolutionnaire » travaillent dans le secteur public et privé. Ils doivent s’arranger pour donner au moins dix heures de travail par semaine.

7. Pour tenir une réunion officielle, au mois trois (3) membres du Conseil ou de la Commission doivent être présents.

8. Samedi et dimanche sont réservés pour les rencontres et les réunions. Cela dépend du poste et des activités.

9. Certaines Commissions doivent attendre entre trois à six mois avant d’être constituées.

10. Certains Conseils et Commissions  auront besoin l’assistance d’experts. Ils doivent formuler leurs requêtes au Conseil d’État.

11. En dehors du Conseil exécutif les autres Conseils élisent l’un de leur membre pour remplir la fonction de secrétaire. S’il faut l’assistance de greffiers, dactylographes et d’informaticiens, ils doivent formuler leurs demandes auprès du Conseil d´État.

12. La Commission de rédaction de la nouvelle Constitution, l’Académie et l’Institut électoral doivent attendre que la  Nouvelle structure administrative prenne forme et la nouvelle direction se dessine avant d’entamer leurs travaux.

13. Certaines séances de travail doivent être ouvertes à la presse afin de permettre à la population de suivre le processus.

14. Tous les Conseils et Commissions doivent fournir un rapport hebdomadaire au Conseil d’État. 

15. Certains acteurs remplissent une double fonction dans le « processus révolutionnaire ». Ils seront rémunérés pour un seul poste.

16. Les membres des Conseils et des Commissions gagnent en gourdes un salaire mensuel équivalant à $1000 US, au plus.

17. Les acteurs du « processus révolutionnaire » ne reçoivent aucun frais supplémentaires. Ces mesures ne s’appliquent pas aux émigrés engagés dans le processus.

18. Il faut éviter de créer trop de commissions simultanément pour éviter d’exercer trop de pression sur le budget alloué au processus révolutionnaire.

19. La Constitution doit être rédigée en trois étapes trois ans (3) ans, cinq  (5) ans, sept (7) ans.

20. La durée de vie de certaines Commissions est éphémère. Après leurs services, leurs membres doivent être tenus informés de toutes les décisions gouvernementales même quand celles-ci n’entrent pas dans leurs prérogatives. Ils seront même invités à des réunions.

21. Hormis les membres du Conseil exécutif, les autres acteurs du processus révolutionnaire sont libres de poser leur candidature une année avant la tenue des élections.

22. Un bureau de presse doit être crée. Et, la population doit être tenue informée du progrès de la transition sur une base quotidienne.

23. Les acteurs du « processus révolutionnaire » se réservent le droit de présenter leur démission au Conseil d´État. Aucune sanction ne sera retenue contre eux, spécialement s’ils sont des fonctionnaires.

24. La personne dont le nom est placé en première position représente le président du Conseil ou de la Commission.

25. Après les élections, les membres des Conseils doivent être renouvelés progressivement afin d’éviter l’effondrement de la nouvelle structure administrative.

26. Ceux qui refusent de se plier à la lettre de la Révolution seront priés de démissionner.

CONCLUSION

Il est temps d’inhumer l’actuel « système » avant qu’il ne ravisse nos rêves, nos fils et notre patrie.

Bientôt, les routes seront coupées, le secteur public sera paralysé, les entreprises commerciales seront fermées aussi bien que les écoles, enflammée, la population reprendra les manifestations. Pour prévenir destruction et pertes de vie, nous invitons les secteurs progressistes à plébisciter cette Révolution administrative dans toute sa forme et sa dimension.

Les lettrés qui sont en mesure d’interpréter LE GUIDE DE LA RÉVOLUTION 21 doivent jouer le rôle de promoteurs auprès de la population.

Une Commission révolutionnaire doit être créée pour plancher sur l’application du GUIDE DE LA RÉVOLUTION 21. De son coté, la population doit former des Comités révolutionnaires pour mieux canaliser le mouvement de rue.

Nous avons trois ennemis : le Pouvoir, l’Opposition, l’Oligarchie.

La Révolution commence par la désignation du Conseil d’État dont la première décision sera de nommer le Conseil exécutif, le Cabinet aussi bien que les membres de la Sûreté interne, comme indiqué dans LE GUIDE DE LA RÉVOLUTION 21.

Celui qui n’appuie pas cette résolution entérine l’abolition de la souveraineté nationale. Celui qui l’avalise signe l’Acte de naissance de la nouvelle Haïti.

Nous invitons les militants à s’organiser sur le Net et Whatsapp. Les intéressés ne doivent pas hésiter de nous contacter. (blainrony@yahoo.com)

TOUT COMMENCE PAR LA CRÉATION DU CONSEIL D’ÉTAT.

Rony Blain

Auteur du Guide de la Réforme Haïtienne

Initiateur de la Nouvelle opposition nationale

Licencié en Philosophie, Politique & Littérature

New York, le 11 avril 2021

blainrony@yahoo.com

AVERTISSEMENTS

LA NOUVELLE OPPOSITION NATIONALE a pris le soin de publier le nom des personnes et des organisations qui sont en possession du GUIDE DE LA REVOLUTION 21. Par le passé, certains secteurs ont fait semblant d’ignorer nos textes. D’autres ont falsifié les documents pour servir leurs intérêts mesquins.

La population connaîtra bientôt l’identité de ceux qui militent pour le changement aussi bien que ceux qui œuvrent pour l’abolition de notre souveraineté.

ORGANISATIONS NATIONALES ET  INTERNATIONALES 

Conférence épiscopale d’Haïti, Nonciature apostolique de P-au-P, Église épiscopale d’Haïti, OEA, BINUH, Agence universitaire de la francophonie, Organisation internationale de la francophonie, Unesco, Religions pour la paix (France), Ambassade du Chili,  Ambassade du Brésil,  Ambassade d’Argentine, Ambassade d’Espagne  Ambassade de France, Ambassade du Canada, Ambassade d’Allemagne, Ambassade des Etats-Unis, State Department.

JOURNALISTES

Frantz Duval,  Roberson Geffrard,  Ricardo Lambert (Le Nouvelliste),  Marcus Garcia (Haïti en Marche),  Raymond A. Joseph (Haïti-Observateur),  Claudy Brien Auguste ( Rezo Nodwes),  Wendell Théodore,  Luckner Garrot,  Georges Allen (Radiotélévision Métropole),  Yvenert Foeshter Joseph (Radio-Télévision RSF),  Valery Numa (Radio Vision 2000),   Romanes Samedi  (Radio Méga),   Marvel Dandin (Radio Kiskeya).

DIRECTEURS D’OPINION:

Hérard Jadotte,  Augustin D’Meza,  Rosny Desroches,  Rosemond Pradel,  Reynold Georges,  Edwindge Lalane,  Kesner Pharel,  Watson Denis, Michel Soukar, Lyonel Trouillot, Samuel Madistin, Himmler Rébu, Emmanuel Ménard, Carole Démesmin, Georges Michel, Euvonie Georges Auguste, Etzer Emile, Ginette Chérubin, Marie Yolène Gilles, Gary Victor, Wilson Jabouin,  Gaëlle Bien-aimé, Sonet Saint-Louis, Pascal Adrien, Thomas Lalime.

INTERNAUTES :

Luckner Bayas, Kerlens Tilus, Kesler Dalmacy, Claude Bernard Sérant, Augustin Monplaisir, Jacques Casimir, Amos Cincyr, David César, Eddy Nelson.

© Copyright by Rony Blain avril 2021

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