minute de réflexion
Du banc des ministres au ban de la société, il n’y a que l’espace d’un faux pas.
Henri Jeanson –
Ayisiyen tap ri pou se ti Claude ki vinn fè eleksyon pou Michel Martelly tounen sou pouvwa malgre tout gagòt lajan petro Karibe ke li tap denonse a lè’l tap viv nan fredi Nou Yòk !
Joseph Jouthe a eu son massacre de Pâques au Bel-Air, c’est pour quand celui de Claude Joseph pour imposer ses ministres sans décharge prenant la République en otage ?
Mercredi 14 avril 2021 ((rezonodwes.com))–Quand on vous dit qu’il n’y a pas de quoi de rire c’est que l’on a pas bien cherché. Jusqu’à présent, l’administration du président démocrate Joe Biden est incomplète et n’a pas encore fini de remplir les casiers vides ou de déplacer les pions, tant que le Sénat n’a pas dit son dernier mot sur les personnalités nominées. Le « vetting process » est pris très au sérieux et ce n’est pas une mince affaire, car on ne devient pas du jour au lendemain un gestionnaire des affaires publiques. En Haïti, c’est tout le contraire, plus on se révèle d’être un vendu, un sacrifié, un corrompu, un malléable, aussi vite que les portes du déshonneur et de trahison s’ouvrent largement devant vous.
Jovenel Moise, sans aucune référence universitaire à Port-au-Prince, est l’homme qu’il faut pour conduire Haïti dans sa descente aux enfers. Pour y arriver, il a besoin de s’entourer en toute illégalité d’hommes et de femmes en toute science et conscience ne travaillant pas à la prospérité du pays et au bien-être de tous les haitiens. San décharge de la gestion de deniers publics, Haïti connaît depuis mercredi matin un énième gouvernement avec des nègres dont l’intégrité morale est mise à rude épreuve, alors qu’ils se permettent de parler d’organisation d’élections libres, honnêtes et crédibles. Un vain mot.
Tout est une question d’états d’âme mais malheureusement on n’en a qu’une et pas toujours en bon état. Dans ce singulier petit pays de la Carabe, une équipe d’hommes et de femmes ont remis totalement en cause la souveraineté du territoire pour venir servir des intérêts. Des intérêts mesquins. C’est affreux de constater ces « valets » qui n’ont pas travaillé pour aboutir à la journée fatidique du « 7 février 1986 », nous dictent aujourd’hui leur loi et pour certains, jonglant à la fois sur deux ministères.
En principe, Claude Joseph ne peut et ne pourra jamais donner à Haïti de bonnes élections, d’ailleurs comment donner ce qu’on n’a pas, qu’on ne s’y trompe pas. Il ne faut pas non plus se leurrer ; ce gouvernement illégal et inconstitutionnel composé de petits nègres de maison, esclaves mentaux et vendeurs d’âmes et de conscience, a été présenté pour une seule et unique raison, à savoir garantir l’impunité aux principaux dilapidateurs des fonds de Petro Caribe et permettre au système de perdurer tout en se reproduisant.
Le grand perdant, le peuple haitien, pour l’instant. Mais attention, comme a si bien dit Michel Audiard, « les conneries c’est comme les impôts, on finit toujours par les payer« . Heureusement que l’instant présent passe vite.
