7 octobre 2025
« C’en est trop ! », réagit Mgr Dumas après le kidnapping des sept religieux catholiques dont deux Français
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« C’en est trop ! », réagit Mgr Dumas après le kidnapping des sept religieux catholiques dont deux Français

Un porte-parole de l’Église a annoncé le kidnapping de sept religieux, dont deux Français, sur le territoire haïtien. Aucune précision n’a été apportée. L’ambassade de France, membre du Core Group soutenant avec force le dictateur Jovenel Moise – sans mandat constitutionnel -, n’a pas encore réagi.

Dimanche 11 avril 2021 ((rezonodwes.com))–Sept religieux catholiques, dont deux Français, qui se trouvaient à bord d’un même véhicule, ont été enlevés dimanche à Haïti, a indiqué à l’AFP le porte-parole de la Conférence des évêques de ce pays pauvre des Caraïbes en proie à une forte insécurité.

Le groupe, qui comptait une religieuse et un prêtre français, a été kidnappé dans la matinée à la Croix-des-Bouquets, près de la capitale Port-au-Prince, alors qu’il « se rendait à l’installation d’un nouveau curé » dans la commune de Ganthier, a expliqué le père Loudger Mazile.

Les ravisseurs réclament un million de dollars de rançon, a-t-il précisé. La police qui a déclaré soupçonner un gang armé actif dans le secteur, baptisé « 400 Mawozo », d’être à l’origine de cet enlèvement, avait pourtant au son du clairon et tambour annoncé la dissolution de cette bande armée.

Contactée par l’AFP, l’ambassade de France n’a pas commenté dans l’immédiat.

« C’en est trop ! »

Les enlèvements contre rançon ont connu une recrudescence ces derniers mois à Port-au-Prince comme en province, témoignant de l’emprise grandissante des gangs armés sur le territoire haïtien.

« C’en est trop. L’heure est venue pour que ces actes inhumains s’arrêtent », a réagi dimanche Mgr Pierre-André Dumas, évêque de Miragoâne joint par téléphone. « L’Église prie et se fait solidaire de toutes les victimes de cet acte crapuleux », a-t-il ajouté.

En mars, le pouvoir exécutif haïtien avait décrété l’état d’urgence pour un mois dans certains quartiers de la capitale et une région de province afin de « restaurer l’autorité de l’État » dans des zones contrôlées par des gangs.

La mesure est motivée par les actions de bandes armées qui « séquestrent des personnes contre rançon en le déclarant ouvertement, volent et pillent des biens publics et privés, et affrontent ouvertement les forces de sécurité publique », selon l’arrêté pris en conseil des ministres du gouvernement de facto de Jovenel Moise.

source : Ouest-France 

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