Vidéo – Des Haïtiens parmi les 7 000 ressortissants étrangers arrivés illégalement au Panama entre janvier et mars 2021

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Il est un fait certain que Claude Joseph ou un certain Gonzague Day, fils du tortionnaire duvaliériste Edner Day, de triste mémoire, trop occupés à la planification d’un référendum inconstitutionnel bidon rejeté à la majorité les 28 et 29 mars dernier, par des centaines de milliers d’Haïtiens, ne savent absolument rien du sort réservé à nos milliers de compatriotes se réfugiant en Amérique Latine.

Vendredi 2 avril 2021 ((rezonodwes.com))–Le nombre de migrants irréguliers qui sont entrés au Panama au cours du premier trimestre de l’année 2021 en provenance d’Amérique du Sud, malgré la fermeture des frontières par Covid-19, a grimpé à plus de 7 0000, a indiqué vendredi une source officielle du ministère panaméen de la Sécurité Publique.

Dans des interventions devant la presse, le ministre panaméen de la Sécurité, Juan Manuel Pino, a révélé que nombre de ces personnes ont poursuivi leur voyage vers les États-Unis, tandis que le pays maintiendra un flux migratoire contrôlé à travers la jungle de Darién, un territoire de 575 000 hectares partagé avec la Colombie.

« Le pays propose également des soins de santé, de la nourriture et un traitement digne dans le respect des conventions et des traités internationaux relatifs aux droits de l’homme« , a pour sa part déclaré le chef de l’État lors d’une visite effectuée dans la petite communauté indigène de Bajo Chiquito, à la frontière de la nation sud-américaine voisine.

Il a fait remarquer qu’il reste actuellement sur le territoire national 3 400 migrants en situation irrégulière, dont des femmes enceintes, des enfants et des familles entières, – incluant de centaines de ressortissants haïtiens, selon un contact établi avec Rezo Nòdwès – qui risquent leur vie en marchant dans la jungle pendant plus de 10 heures.

De son côté, le directeur du Service national des frontières, Oriel Ortega, a déclaré que plus de 80 unités composent l’opération Mantus, qui garantit le transit en toute sécurité de ces personnes pour éviter qu’elles ne soient victimes de vols ou d’autres actes de violence.

Cette semaine, un rapport du bureau régional du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) pour l’Amérique latine et les Caraïbes a révélé que le nombre d’enfants et d’adolescents traversant cette zone inhospitalière a été multiplié par plus de 15 au cours des quatre dernières années.

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