Ce référendum, un ultime stratagème de procrastination !

0
2147

En somme, ce factice superhomme au royaume de facto se comporte comme un terminator qui nous assomme et un métronome qui nous somme à avaler un anaconda venimeux. Momentum de modernité gâché dans un album de majigridis et de graffitis funestes, ce serait en ce règne de l’ineptie au maximum que notre nation allait confier un référendum de la loi mère à des hommes sans décorum qui décrètent en permanence addendum de désacralisation de nos institutions en dehors des normes de vigie.  Quand même !

Jeudi 1er avril 2021 ((rezonodwes.com))– Une palanquée de fausses réalisations et de promesses fallacieuses de construction d’édifices, de ports, aéroports, campus universitaires, lycées, viaducs, téléphériques et « faux stadiums », l’ampliation de la bêtise a été amplifiée par le vacuum institutionnel accordant libre cours à la promotion de podiums des mauvaises mœurs de « chawa-pete », « Ouvè le kò», « Ti-Sourit », « Ti-Mamoun » et « Atè-Plat ». Pas un auditorium, pas un minimum minimorum de réalisation soutenable, les slogans creux prescrits à titre d’opium ne font plus recette grasse.

Femmes et hommes aux chromosomes des pères fondateurs de la patrie qui nous ont rendus autonomes par leur sang versé en contrepartie de notre liberté ; dans un rouge vif, nous devons brandir un carton d’expulsion à ce projet de référendum difforme qui se dresse comme une gomme pour effacer les gabegies administratives et qui constitue très tôt une pomme de discorde sociétale dans une chronophagie budgétivore.

Imposture, rature et sinécure en des pirouettes inutiles au quotidien entre Pèlerin et un Champ de Mars puant et répugnant – dans l’hallucination de se pérenniser ad vitam aeternam dans un pouvoir de perturbation, diversion, prédation, décapitation, gangstérisation, dorvalisation, malversation et déception inédite – au bout du bout, le faux libérateur s’est rendu à l’évidence qu’il faudrait marquer un virage de 90 degrés dans un « U-turn » périlleux. Malheureusement trop tard dans un monde trop vieux !

Tel un camion géant dégringolant le morne Tapion – dans l’ombre, sans chauffeur, sans frein et sans lumière – un dernier cauchemar s’annonce à l’horizon. Seule la vigilance populaire saurait faire objection à cette option sinistre de prendre une direction regrettable vers le génocide de toute une nation. Cet orage de peur qui ombrage la lumière a trop perduré. O rage !

Selon quel axiome et quelle référence logique un champion de la méforme protéiforme, décrié en tout et partout, ose-t-il lancer en cavalier seul un projet de réforme de si grande envergure pour changer la loi même de toute une nation ? Pourtant, il avait prêté serment sur cette constitution qu’il survole quand des articles l’arrangent et qu’il viole sans gêne dans les dispositions qui le dérangent.

Tant dans le fond que dans la forme, cet avant-projet est bon pour la poubelle car les secteurs vitaux – malmenés dans la survie sans vie et des épanchements de synovie – n’ont pas été consultés contrairement aux prérequis de la loi-mère qui préconisent que les retouches de la constitution se fassent selon une approche consensuelle et participative. Des énergies et des ressources publiques gaspillées en une mission voilée vouée à l’échec dès l’œstrus.

Concepteur d’un projet bananier « salvateur » dans une caravane de gabegies, de démagogies et de mensonges multicolores, « Apredye » aurait tagué les plus de 15 millions d’héritiers au terroir et à la diaspora de déliriums et de sous-hommes déformés par la trisomie et le syndrome de Klinefelter ? Incroyable!

Shalom sur Haïti !

Un paysage truffé de fibrome, glaucome et d’anémie falciforme ; violation des normes ; tromperies multiformes ;  des astronomes tués dans l’œuf ; des agronomes au chômage ; notre aérodrome foulé par des mercenaires bien armés ; volonté gouvernementale de répliquer Sodome et Gomorrhe, tous les symptômes multiformes de la déraison et de l’ignominie se vivifient dans un slalom chaotique.

Devrait-on encore lésiner pour attendre le tome apocalyptique avant de mettre un frein à ce refrain infâme qui casse rendez-vous avec la tombe ? Si nous ne stoppons pas cette crise dans la célérité, les générations futures n’auraient pas tort d’inscrire dans tous les idiomes à notre épitaphe que nous sommes des fantômes, des hommes d’une rare petitesse, des indignes du diplôme de la nation fière et courageuse décroché avec brio par le biais des stratégies efficaces de nos aïeux d’une intelligence universelle et d’une magnificence intemporelle.

Les forums discursifs ont constaté que ces piètres capitaines en phase d’expiration ne sont même pas crédibles pour rédiger un simple mémorandum voire pour engager toute une république historique dans un référendum constitutionnel. Sans décorum, en absence de quorum, ils seraient prêts à nous faire ingurgiter cette méforme référendum tel le prozium psychoactif du film science-fiction « Equilibrium » pour nous débarrasser de nos émotions et de notre dignité de peuple libre et fort.

Des non-dits à dessein et de nombreux articles mal fagotés de cet avant-projet[1] pyromane, dont le 139, le 145 et le 147 transpirent la dictature et l’impunité dans une auto amnistie à accorder aux petrophobes psychotiques en vue d’échapper à l’opprobre irréversible de terminer leur périple en taule pour avoir sucé dans une boulimie suffocante les ressources financières du trésor public jusqu’à la dernière goutte.

La dialectique y perçoit évidemment une cohérence interne dans la malveillance et la dégénérescence de son excellence qui avoue avec véhémence que, per fas et nefas, personne ne peut décoller ses fesses de la chaise bourrée, badigeonnée de gâchis. Conspiration, diffamation de coup d’Etat, négociations de surfacturation et pluri-facturation sous le tapis, connivence avec les coopérations, collusions dans le kidnapping, fédération de gangs, tous les coups bas seraient permis pour maintenir l’usurpation dans le cercle vicieux de la bulle officielle pour un demi-siècle.

Si toute bonne chose a une fin ; dans l’intérêt du bien-être collectif, les mauvaises expériences ne devaient pas avoir l’espérance de vie d’une mouche éphémère. C’est bien dommage qu’Haïti ait tant souffert à cause de l’incompétence et l’insouciance gravissime d’une clique cupide et cynique.

Un ramassis de simagris et de gribouillis ; la force vigoureuse est abêtie ; la force de l’ordre est infiltrée ; nos bidonvilles sont pourris ; nos villes sont corrompues; nos entreprises sont appauvries ; notre diaspora est plongée dans une longue nostalgie ; nos enfants survivent dans la rue en des gymnastiques ignobles ; nos fillettes sont dépucelées par des malandrins ; nos étoiles sont violées dans une gérontocratie pornographique ; notre jeunesse est avilie ; l’enfance a survécu dans la psychose. Une grossesse politique ectopique en perdition depuis des lustres. Trop, c’en est trop. Après tant de sacrifice consenti par nos ancêtres, Haïti ne mérite pas de vivre ces séries macabres de péripéties paroxysmiques. « We Need to Live » !

Des incitations perverses !

Fidèle à son curriculum d’exploitation outrancière des nations du Sud à appauvrir en suçant leurs richesses naturelles – californium, osmium, or, bauxite, cobalt, pétrole, iridium, scandium, palladium, uranium, rhodium, platinum, plutonium – les consortiums de l’international se foutent pas mal des belles maquettes de prospérité partagée présentées dans les forums et les symposiums. Notre planète est ceinturée à l’épithélium par un médium qui éradique la pauvreté dans une farouche hypocrisie à la Judas Iscariote. À peine si les plus chanceux de ce millénium d’un capitalisme qui perd la tête ne finiront pas au sanatorium. Du cynisme !

Fort souvent, même pas un chewing-gum pour combattre la famine à son extrémum, de nombreuses familles nécessitent du sérum car en manque de sodium, de potassium et de calcium. Puisque « primum vivere, deinde philosophari », les billets à l’effigie d’Hyppolite rendaient les plus vulnérables déliriums en des choix avisés à travers les urnes. Tomber est humain ; se relever est divin. Peuple, relevez-vous !

En collaboration avec des espions, des barons, Pharaons macarons et mauvais Larrons qui se révèlent les patrons des élections frauduleuses qui ont déplacé tous les mauvais pions pour placer des croupions politiques au contrôle du trésor public, les superchampions de la corruption ont métamorphosé le climat serein en une jungle détraquée de lions, de scorpions et d’aliborons.

Quand les médiocres au gouvernail prononcent des serments – dans le pharisaïsme – que seul le peuple détient la toute-puissance de plébisciter les dirigeants à travers des élections honnêtes, notre intuition ne nous trompe pas en pensant qu’ils pèsent leurs gros orteils pendant qu’ils espèrent encore que les mille gourdes feraient l’affaire électoraliste.

« Un élu doit remplacer un élu », claironnent-ils matin, midi et soir. Bizarre ! Les maires, asecs et casecs que vous avez « mal » nommés pour servir votre cause, ne sont-ils pas également des dirigeants ? Ne devaient-ils pas être élus conformément au processus libre et impartial de l’alternance démocratique ? Quelle autosuffisance ! 

Le discernement continue de se demander si les génomes de courage et de dignité ont été enlevés à ces descendants de Toussaint et de Dessalines, bafoués, zombifiés et trop longtemps pris en otage par l’insécurité musclée et le miséréré enragé. Enfin, anesthésiés dans cette interminable léthargie, aurions-nous inconsciemment subi une sadique vasectomie qui nous empêche d’être des géniteurs du zygote de la liberté ? Cessez cette connerie !

Si le peuple, en bon gentilhomme, laisserait faire ce faux superhomme dans sa folie et sa dérive de tout bousiller – avant de plier bagage en toute indignité, dans cette plaie d’un référendum « déméplait » qui plait aux faux-amis mais qui hypothèque notre avenir – ce serait un suicide collectif.

Maximum de malversation au profit d’un groupuscule qui festoie comme des poissons dans un aquarium ; parallèlement, minimum de bien-être collectif au dépens de toute une population gigotant comme des poissons hors de l’eau. Enorme leçon apprise, l’optimum politique requiert qu’une note d’erratum soit signée dans un motif de conscience généralisée pour divorcer d’avec ce continuum caverneux engendré par l’avidité, la médiocrité et le discours vide de sens.

Peuple, élevez vos linteaux, interpellez votre bon sens dans l’ultimatum de laisser entrer dans les postes régaliens de la Cité la belle symphonie science et conscience afin de créer l’harmonie sociale pour redorer notre blason blasé et transpercé en des flopées de coups d’épées sanglants dans un contexte d’anomie et d’asthénie insolite.

Entaché de vice de fonds et de forme, ce projet de référendum scandaleux sans point d’ancrage est encré de danger. Non, mille fois non ! Atomisée en miettes morceaux, Haïti doit cesser de plonger les yeux bandés et sans gilet de sauvetage dans l’océan turbulent de l’instabilité et de la confusion.

Halte à la dérive !

Carly Dollin

carlydollin@gmail.com


[1] https://www.haitilibre.com/docs/CCI-CONSTITUTION_Projet-de-Constitution-2-fevrier-2021-20h00.pdf

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.