8 juillet 2024
Malgré les multiples injections de Dubois, la Gourde dégringole et perd près de 20% de sa valeur en six mois
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Malgré les multiples injections de Dubois, la Gourde dégringole et perd près de 20% de sa valeur en six mois

En septembre 2020, avec la baguette magique de Jovenel Moise, la gourde a retrouvé instantanément près de 50 % de sa valeur, mais les experts ont averti que le renforcement de la gourde n’était pas durable et ont prédit en mars un nouvel effondrement de la monnaie par rapport au dollar.

Taux du jour de la BRH : samedi, le dollar valait 79.50 Gourdes à l’achat et 82.50 à la vente.

Cependant, depuis lors, les experts ont averti que le renforcement de la gourde n’était pas durable et ont prédit un nouvel effondrement de la monnaie par rapport au dollar.

Dimanche 28 mars 2021 ((rezonodwes.com))–La Gourde a perdu 18,87 % de sa valeur de septembre 2020 à mars, malgré les interventions régulières de la Banque de la République (BRH).

Jean Baden Dubois, gouverneur de facto de la BRH, a révélé que durant cette période, la principale institution financière a injecté 346 millions de dollars sur le marché des changes et a alloué 308,4 millions de dollars supplémentaires pour payer l’importation de produits pétroliers.

La pandémie de Covid-19, qui a paralysé le trafic aérien, ainsi que les crises sociopolitiques récurrentes pour contrecarrer toute nouvelle dictature imposée de force, limitent la stabilisation du taux de change, a indiqué l’expert, qui a également promis de remédier à la pénurie de dollars en espèces sur le marché.

En septembre dernier, la gourde, comme par enchantement, a retrouvé instantanément près de 50 % de sa valeur, à la suite de « la politique » de la BRH et des sanctions prises à l’encontre des banques qui ont spéculé sur le taux de change.

Cependant, depuis lors, les experts ont averti que le renforcement de la gourde n’était pas durable et ont prédit un nouvel effondrement de la monnaie par rapport au dollar.

L’économiste Joseph Harold a averti en octobre dernier que le budget national, d’un montant de 254 milliards de gourdes (environ 3,6 milliards de dollars), favorise l’inflation et la dévaluation de la monnaie.

Pour sa part, Eddy Labossière, président de l’Association des économistes, rend la spéculation et les intérêts privés responsables de la dépréciation de la gourde, et déplore qu’en plus de la BRH, le secteur bancaire formel et le secteur informel influencent le taux de change.

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