Port-au-Prince, samedi 18 février 2017 ((rezonodwes.com))– Le président de la Chambre des Députés, Cholzer Chancy, se dit victime d’une infâme campagne de dénigrement sur les réseaux sociaux depuis que son nom ait été cité parmi les personnalités susceptibles d’être nommées comme premier ministre par le président Jovenel Moise, nouvellement arrivé au Palais National.
L’entrepreneur, propriétaire d’une station d’essence, très achalandée, dans sa commune et d’un complexe hôtelier, explique avoir vu son nom traîné dans la boue et associé à des actes imaginaires de blanchiment d’argent et d’investissements douteux.
M. Chancy nie avoir été approché par l’ambassadeur américain qui lui aurait intimé l’ordre de se rétracter. Le parlementaire estime aussi qu’il n a pas à faire de retrait de candidature, puisqu’il ne s’ était pas porté candidat pour le poste de premier ministre, qui, d ailleurs, n’est pas un poste électif.
Cholzer Chancy rejette catégoriquement ces accusations et soutient qu’il n’est pas à la recherche de poste et qu’il n’a jamais exercé de pressions sur le président. »Celui-ci est libre de choisir son premier ministre, conformément à la constitution et aux lois en vigueur », indique l’élu du parti Ayiti An Aksyon (AAA), allié du PHTK, qui est à son troisième mandat de député.
»Je ne peux pas empêcher aux députés ou à toute autre personne ou secteur de soumettre mon nom ou d appuyer une personnalité pour le poste de premier ministre. J ai aussi le droit d’accepter ou de refuser toute offre », conclut-il.
Toutefois, le vice-président de l’Assemblée nationale n’a pas opiné sur un document de travail interne du haut-major PHTK ayant exclu son nom d’une éventuelle liste des « premiers-ministrables » à choisir.


