Joseph Jouthe oublie d’ajouter ces données à son bilan de 12 mois à la Primature, sans l’aval du Parlement : « Au cours de l’année fiscale 2020 — d’octobre 2019 à septembre 2020 — 418 Haïtiens ont été interceptés en mer ». M. Jouthe, c’est également votre bilan : »Le navire de 20 pieds transportait 25 Haïtiens, dont sept enfants »…. »Depuis le 1er octobre 2020, les garde-côtes ont intercepté 181 Haïtiens qui cherchaient à émigrer aux États-Unis pour échapper à la situation troublée dans leur pays », Allez, réjouissez-vous, continuez de festoyer… M. Jouthe, regardez bien la photo de couverture !
Comme auparavant sous la dictature de Jean-Claude Duvalier, vers la fin des années ’70, des Haïtiens bravent à nouveau l’océan atlantique pour tenter d’atteindre les Etats-Unis, via les côtes de la Floride. Ils veulent fuir la misère, l’insécurité et la nouvelle forme de dictature de Jovenel Moise en gestation, depuis l’accaparement de force du pouvoir.
Miami, vendredi 5 mars 2021 ((rezonodwes.com))–Environ 25 migrants haïtiens à bord d’un bateau surchargé ont été secourus puis rapatriés lorsqu’ils ont lancé un signal de détresse par radio car ils étaient sur le point de faire naufrage près de la Floride, ont indiqué vendredi les garde-côtes américains.
« May Day ! May Day ! » a déclaré une voix en détresse à la radio, en utilisant le code international pour les appels de détresse, alors qu’ils signalaient qu’ils étaient à 15 miles (25 km) au large de Palm Beach sur la côte est de la Floride.
« Nous avons besoin d’aide, s’il vous plaît, notre bateau est sur le point de couler… y compris les femmes et les enfants« , ajoute la voix dans l’audio diffusé par les garde-côtes américains, qui ont immédiatement répondu à l’appel.
Le navire de 20 pieds transportait 25 Haïtiens, dont sept enfants. Tous ont été mis en sécurité et ont été rapatriés.
« Heureusement, les personnes à bord de ce navire avaient une radio VHF pour appeler à l’aide, mais il n’y avait pas d’autre équipement de sauvetage à bord », a déclaré le commandant adjoint basé à Miami, Jason Reynolds. Depuis le 1er octobre 2020, les garde-côtes ont intercepté 181 Haïtiens qui cherchaient à émigrer aux États-Unis pour échapper à la situation troublée dans leur pays.
Haïti, le pays le plus pauvre des Amériques selon la Banque mondiale, vit actuellement sous tension et fait l’objet de protestations continues dénonçant la violence et la dérive autoritaire du président Jovenel Moise soutenu très fortement par les Etats-Unis, la France, le Canada au grand mépris de la majorité de la population haïtienne.