Ucref/Jovenel Moise : Réquisitoire supplétif du Parquet de Port-au-Prince fait de lui directement un « inculpé », d’après Jean Danton Léger
Port-au-Prince, jeudi 9 février 2017 ((rezonodwes.com)).- Le président Jovenel Moise devrait vite trouver un remplaçant à Danton Léger qui ne l’a pas lâché d’une semelle dans l’Affaire-Ucref qui fait de lui un « inculpé » jusqu’à ce qu’un tribunal, selon Me Léger, « ne le trouve pas coupable ».
C’est la dernière chose dont aurait besoin Haïti, le pays le plus pauvre de la Caraïbes, un président de la République avec l’étiquette péjorative « d’inculpation dans des actes criminels de blanchiment d’argent ». La présidence avec un présumé inculpé à sa tête; aura du mal à parler de « la lutte contre la corruption », ont noté des observateurs pensant que Jovenel Moise aurait dû attendre l’instruction complète de son dossier, avant de prêter serment, mardi dernier.
« Jovenel Moise est un inculpé jusqu’à qu’un tribunal se prononce » a déclaré jeudi, le Commissaire Léger lors d’un point de presse, ajoutant avoir recommandé au juge Fabien « d’auditionner Martine Joseph Moise » en vertu d’un réquisitoire supplétif, en plus « deux autres personnes » proches du couple présidentiel, citées dans l’Affaire-Ucref avec l’encaissement des chèques à la Banque.
Jean Danton Léger qui a trouvé consistant le dossier-Ucref, a fait injonction, au juge d’instruction, d’entendre les deux citoyens se constituant en partie civile lors d’un « éventuel procès » de Jovenel Moise pour « corruption et blanchiment d’argent » selon un rapport détaillé par l’Ucref et l’Ulcc, bien avant son élection par le CEP-Berlanger/Antoine, à la présidence.
Parallèlement au Premier-ministre Enex Jean-Charles, qui est désormais un cadre démissionnaire dans l’administration publique, Danton Léger est prêt à emboîter le pas sans attendre qu’on le lui demande, car, dit-il, il était venu « appliquer la politique de gouvernement Privert-Jean Charles.
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