Vatican : Le pape François se voit mourir « à Rome » et non en Argentine qui ne lui manque plus

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Dans le livre « La santé des papes. Médecin, complot et foi. De Leon XIII à François », le souverain pontife affirme que l’Argentine ne lui manque pas.

Samedi 27 février 2021 ((rezonodwes.com))–Le pape François ne pense pas finir ses jours dans son Argentine natale. Dans un livre intitulé La santé des papes dont les bonnes feuilles ont été publiées samedi dans le quotidien argentin La Nacion, le souverain pontife dit en effet se voir mourir à Rome.

Dans un entretien accordé pour le livre au journaliste et médecin argentin Nelson Castro au Vatican en février 2019, le pape dit également penser à la mort, mais ne pas la craindre. Interrogé sur la façon dont il voit sa propre fin, François, âgé de 84 ans, répond : « je serai pape, en exercice ou émérite. Et à Rome. Je ne retournerai pas en Argentine ».

Vacciné contre le Covid-19

Le pape argentin a été vacciné contre le Covid-19. Outre son âge, le chef des 1,3 milliard de catholiques est considéré comme personne à risque : à 21 ans, en 1957, il avait souffert d’une pleurésie aiguë et les chirurgiens avaient dû procéder à l’ablation partielle de son poumon droit.

Selon l’auteur de l’ouvrage La santé des papes. Médecin, complot et foi. De Leon XIII à François, qui sortira lundi en Argentine, « c’est la première fois qu’un pape parle de sa santé avec la transparence avec laquelle l’a fait François ». L’ancien archevêque de Buenos Aires, de son nom Jorge Bergoglio, affirme aussi que l’Argentine ne lui manque pas : « Non, elle ne me manque pas. J’y ai vécu 76 ans. Ce qui me fait mal, ce sont ses problèmes », dans une allusion à la crise économique qui secoue le pays sud-américain.

Consultations d’une psychiatre

Originaire d’un pays qui compte le plus grand nombre de psychologues et de psychanalystes par habitant, le souverain pontife raconte aussi avoir consulté une psychiatre pendant la période de la dictature (1976-1983). Il était alors provincial des jésuites d’Argentine et avait dû aider « des gens dans la clandestinité pour les faire sortir du pays afin de leur sauver la vie ».

« Pendant six mois, je suis allé la consulter une fois par semaine », révèle le pape. « Elle m’a aidé à me situer par rapport à la façon de gérer mes peurs à cette époque. Imaginez ce que c’était que de transporter une personne cachée dans une voiture – à peine dissimulée sous une couverture – et de passer trois postes de contrôle militaires dans la zone de Campo de Mayo », la plus grande caserne du pays. « La tension que cela provoquait en moi était énorme », confie le souverain pontife.

source : 20minutes.fr

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