Calendrier électoral flip-flap : Jovenel Moise reporte au 27 juin le référendum illégal sur sa nouvelle Constitution

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Jovenel Moise est comme un pantin dont on tire sur des ficelles. Il symbolise la corruption en Haïti et fait du pays un état-voyou, une nouvelle république bananière dans les Caraïbes marquant des pas sur place au beau milieu de la bêtise humaine.

Le projet de la Constitution de Jovenel Moise – déjà rédigée – a été élaboré par un petit groupe d’experts dont un ex-général accusé de détournement de fonds du trésor public en 2005. La Cour des Comptes avait émis un arrêt de débet à son encontre. Mais c’est Haïti, où tout se fait par la corruption, pour la corruption et avec des corrompus indexés.

Mardi 23 février 2021 ((rezonodwes.com))–Le régime de facto dirigé par Jovenel Moise, sans grand étonnement, a annoncé mardi le report au 27 juin du référendum illégal pour voter sur la nouvelle Constitution.

L’annonce du report de près de deux mois de la date initialement prévue, le 25 avril, a été faite par l’Ingénieur Mathias Pierre, un ancien cadre du parti « Pitit Dessalines », passé désormais dans les rangs de PHTK, pour se faire « une santé économique« , a-t-on dénoncé.

Mathias jouant le rôle de porte-parole d’office du régime dictatorial de Jovenel Moise, a laissé entendre que le report est dû à « des exigences techniques et logistiques imposées » par le bureau de l’ONU en Haïti (Binuh), sans pourtant faire allusion directe au rejet catégorique de la majorité du peuple haitien de ne pas participer à cette mascarade de referendum interdit par la Constitution elle-même.

Le président de facto Jovenel Moise fait pression pour l’adoption d’une nouvelle Constitution – déjà écrite – qui devrait remplacer celle de 1987, qu’il considère, selon lui, comme la source de l’instabilité politique constante du pays. Un prétexte pour venir avec un plan en défaveur de la majorité, ont brandi des membres de l’opposition.

Le projet de la nouvelle loi fondamentale a été élaboré par un petit groupe d’experts et le gouvernement a invité l’ensemble de la société civile à participer – sou la fòm -, à la discussion du texte, afin de suggérer d’éventuelles modifications.

Cependant, l’opposition ne s’est pas jointe à ce processus vicié à la base, car elle est entrée en guerre ouverte avec le dictateur, et, depuis le 7 février 2021, elle ne reconnaît plus sa légitimité, en fonction de l’article 134-2 de la Constitution en vigueur.

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