En Haïti, les fins de règne sont les mêmes, mais ne se ressemblent pas : Des malheurs potentiels le 7 février

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C’est curieux que Jovenel Moïse et son équipe, même en fin de règne, continue d’accélérer la machine criminelle. Dans certains milieux politiques, les rumeurs vont bon train relatives aux projet du gouvernement Moïse-Jouthe de multiplier les actes d’assassinat. Bien que certains invitent à prendre de telles informations avec un grain de sel, les faits semblent donner raison à ceux qui les répandent.

Samedi 6 février 2021 ((rezonodwes.com))–En Haïti, les fins de règne sont les mêmes, mais ne se ressemblent pas. Quant à celle de Jovenel Moïse, elle fait prévoir un dénouement apocalyptique, tel qu’on n’en a jamais vu dans l’histoire contemporaine moderne. Car à force d’insister qu’il reste au pouvoir au-delà de l’expiration de son mandat constitutionnel, le 7 février, il risque d’entraîner la radicalisation de ses détracteurs voulant se défaire de lui, jusqu’à recourir à la violence.

Si Jovenel Moïse hésitait à croire à la détermination du peuple haïtien à le chasser du Palais national, le 7 février ne lui laisse aucune marge de doute. L’observation, à 95 % (certains observateurs disent à 100 %), du mot d’ordre de débrayage, à l’échelle nationale, un événement jamais enregistré auparavant, à ce niveau, constitue un message clair. Ce qui devrait porter l’Exécutif haïtien à mettre de l’eau dans son vin par rapport à la violence perpétrée par ses forces de sécurité sur les citoyens protestant contre son gouvernement et exigeant qu’il respecte la date de la fin constitutionnelle de son mandat présidentiel, le 7 février.

À entendre les slogans lancés dans les manifestations et les menaces proférées dans les média sociaux, ainsi qu’à l’occasion des différentes interventions sur les radios, les citoyens peuvent à peine retenir leurs émotions, potentiellement traduites en violence contre ceux qu’ils perçoivent comme étant les prédateurs, les assassins, les kidnappeurs, en sus des dilapidateurs des Fonds Petro Caribe. Dès lors, les victimes du régime dirigé par Jovenel Moïse, toutes catégories confondues, attendent impatiemment la date du 7 février pour demander des compte aux agresseurs.

En effet, tout au long de cette dernière semaine, les policiers n’ont cessé d’exécuter les ordres reçus du Palais national pour tirer sur les activistes de l’opposition mobilisés dans les rues, principalement contre le kidnapping, aussi bien pour exiger le départ de Jovenel Moïse, à la date d’expiration de son mandat constitutionnel, le 7 février.

Les citoyens à la merci des hommes de main Selon des sources proches du pouvoir, des instructions ont été passées aux criminels liés aux dirigeants pour qu’ils « sévissent » sans aucune retenue contre tous ceux qui demandent le départ du président le 7 février. C’est pour-quoi depuis dimanche soir, lors du carnaval, des coups de feu ont été entendus, au Champ de Mars, non loin du Palais national. On rapporte qu’au moins 20 personnes auraient été blessées.

En tout cas, que Nèg Bannann nan se hâte d’indiquer ses intentions au peuple haïtien par rapport à la date fatidique qui marque la fin de son mandat, seul moyen de prévenir les mauvais moments qu’il serait susceptible de rencontrer.

texte de Haiti-Observateur extrait de « Des malheurs potentiels le 7 février » – édition du 3 au 10 février 2021 [procurez-vous du journal-papier pour la suite…]

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