Jour J-8. Avec des mobilisations annoncées pour le 31 janvier et deux journées de grève nationale pour les 1er et 2 février, la fin du régime autoritaire de Jovenel Moise se précise

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Jovenel Moise va-t-il déclarer la guerre au peuple haitien en s’appuyant sur les fusils et les bombes lacrymo de ses amis Léon Charles et BBQ ?

La chronique du massacre annoncé par l’apprenti-dictateur Jovenel Moise en fin de mandat constitutionnel, le 7 février 2021, prendra-t-elle son plein effet le 31 janvier 2021 ? Jovenel Moise va-t-il déployer ses griffes rétractiles cachées sous des gants de velours ? Combien d’haïtiens vont-ils être exécutés par ANI-PNH-G9-BSAP-FADH-USGPN… sous l’ordre de Jovenel Moise ?

Samedi 30 janvier 2021 ((rezonodwes.com))–L’opposition haïtienne a annoncé samedi un nouveau calendrier de mobilisations nationales et une grève générale dans le cadre de sa stratégie visant à chasser du Palais national, l’actuel occupant Jovenel Moise dont la fin de mandat constitutionnel arrive indubitablement le 7 février 2021.

Pour dimanche 31 janvier 2021, date coïncidant avec le faux départ pour l’exil du dictateur Jean-Claude Duvalier, il y a 35 ans de cela, les opposants au régime de l’apprenti-dictateur Jovenel Moise, ont appelé à une manifestation massive partant de divers points de Port-au-Prince, de rues Pétion Ville pour aboutir au Champs de Mars, la située près du Palais présidentiel.

Lundi et mardi, au moins quatre syndicats ont lancé un appel pour deux journées de grève générale afin de protester contre le climat d’insécurité croissant et pour exiger du président Jovenel Moïse le respect intégral de la Constitution. La seule boussole d’un pays ne voulant pas être pris pour un Banana Republic.

Les groupes hostiles au pouvoir et les organisations de la société civile exigent que le président respecte le mandat constitutionnel, qui selon eux, et en vertu de la loi électorale de 2015 et l’article 134-2 de la constitution, prend fin le 7 février, bien que le chef de l’État ait déjà rejeté cette interprétation de la constitution sur laquelle il a prêté serment tout en jurant de respecter et de faire respecter.

La semaine dernière, plusieurs mouvements de protestation ont eu lieu à Port-au-Prince et dans plusieurs villes de province, mais ils ont été sévèrement réprimés par la police, une institution accusée d’être à la solde du pouvoir.

L’apprenti-dictateur appliquant une politique de l’autruche, en voyant venir ses heures, a déclaré une énième fois avoir passé ministère à la police des instructions officielles pour assurer la sécurité des vies et des biens. « L’État de droit doit être respecté comme il l’est partout dans le monde », a-t-il insisté lors d’une intervention sur les réseaux sociaux lundi dernier, alors qu’il est l’unique dirigeant de la région à la tète d’un pays dont les pouvoirs judiciaire et législatif sont dysfonctionnel et qu’il n’a jamais soumis une liste d’ambassadeurs devant le Parlement depuis 4 ans.

L’opposition, quant à elle, prépare un gouvernement de transition pour remplacer le régime autoritaire PHTK, et a annoncé qu’elle allait lutter contre l’insécurité et la corruption en organisant des procès contre les personnes impliquées dans le détournement des fonds du trésor public, notamment Petro Caribe.

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