Park Geun-Hye qui fut la première femme présidente de la Corée du Sud [2013=2017], est également la fille d’un ex-président de ce pays. Son père a dirigé la Corée du Sud d’une main de fer d’octobre 1963 à décembre 1979, date de son assassinat.
Vendredi 15 janvier 2021 ((rezonodwes.com))–L’ex-présidente sud-coréenne Park Geun-Hye destituée et emprisonnée à cause de son implication dans un grand scandale de corruption, vient de voir sa condamnation à 20 ans confirmée par la Cour Suprême de son pays.
Cette décision constitue l’épilogue d’un processus judiciaire amorcé depuis la mise à l’écart de la première femme élue présidente en Corée du Sud pour corruption et abus de pouvoir. Un processus qui aura permis à l’ex-présidente de voir sa peine réduite de 10 ans de prison puisqu’au départ, elle avait écopé de 30 ans d’emprisonnement.
Comme si l’ancienne présidente n’était pas au bout de ses peines, la Cour suprême a confirmé le montant des amendes et indemnités auxquelles elle doit renoncer : 21,5 milliards de won, soit 16 millions d’euros, rapportent plusieurs médias.
Cumulées avec ses deux années de prison pour infractions aux législations électorales, les peines de la présidente déchue équivalent à 22 années de prison. Mais dans ce contexte où elle a épuisé toutes ses voies de recours, l’ex-N°1 sud-coréenne et ses partisans ne peuvent plus compter que sur une hypothétique grâce présidentielle.
source : Agence Ecofin
